Hommage reconnaissant et engagé
Si le système de santé français est en crise, confronté aux menaces technocratiques, il reste que le mouvement du care poursuit sa route, gagne dans les esprits et se marque sur le terrain. On pourra se reporter au livre de Fabienne Brugère : « l’éthique du care » (1). C’est « une approche de sollicitude envers les êtres vulnérables ». Fabienne Brugère écrit ainsi : « Il existe une « caring attitude », une façon de renouveler le lien social par l’attention aux autres, le « prendre soin », le « soin mutuel , la sollicitude et le souci des autres. Ces comportements adossés à des politiques, à des collectifs, ou à des institutions, s’inscrivent dans une nouvelle anthropologie qui combine la vulnérabilité et la relationalité ». Il y a donc bien une « culture du care » qui progresse discrètement en France. Une expérience de trois ans de vécu en hôpital et en ehpad, en rassemblant mes souvenirs de paroles et de gestes bienfaisants, me permet de mettre en valeur la grande part que prennent les soignants issus de l’immigration africaine dans la culture du care. Cette propension s’interprète naturellement dans la commune relationalité propre aux deux cultures.
Certes, on doit se garder de toute idéalisation. Il y a parfois dans les souvenirs des moments ou la relation a été difficile en raison de caractères impérieux ou de difficultés de compréhension linguistique. Mais, c’est le loin l’admiration et la reconnaissance qui l’emportent. Dans cet article, nous allons donc égrainer des souvenirs de paroles et de gestes bienfaisants et de faits significatifs. Comme nous rapportons généralement du positif, nous nous permettons de mentionner généralement les prénoms (parfois les abrégeant pour éviter une reconnaissance directe si les circonstances y incitent) Et plutôt que de présenter une simple galerie, nous reprendrons ses souvenirs dans des thèmes successifs. Comment avons-nous pu apprécier cette dynamique soignante ? Comment s’est manifestée une présence portant du sens, en l’espèce, bien souvent, une présence croyante ? Comment peut-on également percevoir une dynamique sociale dans l’apprentissage de nouveaux savoirs et la mobilité d’une diaspora ? Enfin, nous regretterons, ici ou là , une frilosité des instances dirigeantes vis-à-vis de cet apport. Dans notre mémoire, cette immigration africaine est principalement subsaharienne, mais elle est parfois également maghrébine. Les territoires d’outre-mer se relient à cette mouvance. Ajoutons une participation féminine motrice, rejoignant celle du care
Une dynamique soignante
Cette après-midi là, à l’occasion d’un incident, je fus saisi d’émotion en entendant Nathalie, l’aide-soignante de l’étage, me proclamer en quelque sorte sa vocation. Avec un sourire rayonnant, elle me dit : « Pour moi, je ne conçois pas mon travail, uniquement comme des tâches pratiques, comme faire la toilette. Je sais combien l’attention aux accrocs des personnes âgées est importante et peut prévenir des catastrophes. Je suis une soignante ». Et elle rappela combien les gens étaient solidaires dans son village d’Afrique. Cette « vocation » m’apparut également chez une infirmière qui, à la différence d’autres de passage, se présenta très clairement avec un enthousiasme contagieux et réconfortant : « Je suis Yolande ». Effectivement, très jeune au Cameroun, elle vivait dans une famille où son père était médecin vétérinaire. « Toute petite, je savais qu’il soignait les animaux. Moi, je me suis dit : « je ferais plutôt le métier d’infirmière ». Et alors, je pourrai avoir des moments d’échange avec mon père sur le fait de soigner et sur l’évolution de la médecine. J’avais huit ans » (2). Venue en France, Yolande a surmonté ses difficultés financières initiales et, avec le même désir d’apprendre er le même désir de soigner, elle est devenue aide-soignante, puis infirmière.
Quand on est hospitalisé, on a besoin d’encouragement et ce sont parfois des aides-soignantes qui apportent une aide précieuse. Dans le roulis d’une hospitalisation pour covid, il y avait dans cette clinique une aide-soignante qui se détachait par un soin prévenant. La doctoresse écoutait cette femme d’origine africaine. Par la suite, arrivant dans un hôpital pour un suivi d’hospitalisation, je me souviens d’une aide-soignante qui m’assura que c’était le bon endroit pour remonter. Ces aides-soignantes n’ont pas une vie facile, mais ce sont de bonnes personnes animées par un élan de vie. Cet élan de vie, on le retrouve aussi dans la présence de certaines personnes assurant le service des repas et du ménage.
C’est le cas dans cet ehpad où comptent la gentillesse et le sourire des personnes apportant le repas. Fati est originaire de la région de Tombouctou dans le Mali. Elle est attentive et encourageante. Elle s’est familiarisée avec l’établissement et sait où demander. Elle sait aider discrètement. Originaire de la côte d’Ivoire, Salimata est joyeuse et enjouée. La bonne humeur, cela compte dans cet univers monotone.
Dans cet ephad, il y a de nombreuses aides-soignantes avec souvent des années d’expérience. On les rencontre notamment au moment de « la toilette » Dans ce moment de proximité, on peut apprécier la prévenance et le respect de beaucoup d’entre elles. Elles aussi viennent de différents pays d’Afrique de la Côte d’Ivoire et du Cameroun au Congo. Une occasion de manifester ma reconnaissance à des aides-soignantes dialoguantes comme Lucie, Alice, Lydienne, Régine, Judith, Nathalie, Solange…Il y a des exceptions où on peut être confronté à des personnes impérieuses et peu communicantes . Toutes ces soignantes, parfois à l’épreuve d’un temps élevé de transport, apportent une vitalité qui s‘inscrit dans une culture du care.
La mémoire d’une aide significative nous revient ici comme un exemple qui vient illustrer cette contribution de l’immigration africaine au care. Infirmière dans cet ephad, elle s’appelait Janette. Mère de famille, elle avait trois enfants. Mal en point à l’époque, j’avais remarqué sa prévenance. Elle m’avait en quelque sorte adopté. Et lorsque ma santé s’affichait positivement, j’observais chez elle un discret et curieux mouvement de danse. J’ai compris depuis combien la danse est consubstantielle à la culture africaine
Une présence croyante
La vulnérabilité des patients et des personnes fragiles entraine un besoin de confiance. Il y a des soignantes qui y répondent en puisant dans une culture croyante. C’est le cas chez de nombreuses soignantes issues de l’immigration africaine. L’épreuve amène à chercher l’essentiel. Dans un contexte de proximité, des soignantes apportent discrètement un témoignage de leur foi à travers gestes et paroles. Une culture croyante affleure. D’une clinique, je me souviens de cette aide-soignante estimée qui me parla un jour de son jeune fils à l’école dont les parents prenaient soin pour le protéger et elle me dit combien la prière comptait à cet égard. Dans l’immigration africaine, la culture croyante va souvent de pair avec une culture chaleureuse qui tranche avec « une culture froide » individualiste et technocratique qui nuit à la sollicitude et sape le moral de personnes éprouvées.
Venant de Côte d’Ivoire et participant à une culture familiale chaleureuse, cette animatrice s’interrogeait sur la manière de témoigner de sa foi dans un milieu de personnes âgées et handicapées et leur manifestait une intelligente sollicitude. Cependant, en évoquant cette présence croyante, je pense particulièrement à une infirmière qui exerçait sa fonction avec chaleur et enthousiasme. Parfois elle chantait et dans la tonalité, je reconnaisais des hymnes connus. Me sachant chrétien, elle n’hésita pas à se dire pentecôtiste. Me concernant, tout naturellement, venait l’expression : « Dieu vous bénit ».
Notons que la croyance en Dieu se manifeste dans la culture africaine avec beaucoup de tolérance. J’ai appris par Fati qu’au Mali, la communauté musulmane coexistait avec différentes églises chrétiennes et que dans sa famille elle-même, il y avait des musulmans et des chrétiens.
Une dynamique sociale et culturelle
En s’inscrivant dans la culture française à travers l’activité du care, l’immigration africaine réalise un parcours de promotion impressionnant. C’est un mouvement en marche pour le meilleur. On peut l’observer chez de très jeunes. D’origine maghrébine, Leila, très attentive et communicante, vit avec ses parents dans une famille de sept enfants, dont les ainés ont déjà une inscription professionnelle. Et elle-même poursuit des études d’infirmière. Telle autre jeune fille, d’origine ivoirienne, vivant dans une famille nombreuse et également excentrée en grand banlieue s’engage dans des études d’infirmière.
Cependant, on observe dans la vie des soignantes, des parcours impressionnants de promotion. Béninoise, Philomène, réduite en esclavage domestique par un ménage français qui l’avait emmené en France en promettant à ses parents de lui permettre de faire des études, a pu s’échapper avec l’aide d’une voisine (3). Elle est soutenue par une association, effectue une formation d’auxiliaire de vie, travaille dans l’aide à domicile, travail épuisant lorsque on ne dispose pas d’une voiture pour les transports, puis dans une crèche. Comme aide à domicile, j’ai pu apprécier la qualité de son attention et elle est devenue une amie. Aujourd’hui, mariée, mère de plusieurs enfants, elle commence une formation d’aide-soignante.
En terme de promotion sociale et professionnelle, l’itinéraire de Yolande est exemplaire. « En arrivant en France en 2003, j’ai travaillé comme femme de chambre pendant cinq ans pour financer une formation d’aide-soignante… J’ai approfondi le côté relationnel qui était déjà ancré en moi, mais dont j’ai mieux compris l’application. Cela m’a conforté dans la vocation de soignante que j’avais depuis l’enfance….J’ai commencé à travailler dans les hôpitaux .. Cela m’a permis d’accroitre mes connaissances pendant douze ans. Ensuite, j’ai voulu évoluer dans m carrière professionnelle. C’est alors que j’ai suivi une formation d’infirmière pendant trois ans… ». En revoyant ce parcours, je comprend maintenant pourquoi et comment le gout d’apprendre était si vif chez Yolande. J’ai pu partager avec elle des textes et des livres. Trop souvent, des gens sont assis sur leur culture acquise dans de longues études. Des mouvements comme Peuple et Culture nous ont appris les vertus de la culture populaire et de l’éducation permanente. Animateur dans cet ephad, il s’appelait Sylvain. De par ses origines, il participait à plusieurs cultures. Il venait de choisir ce métier d’animateur en ephad par souci d’humanité. Il cherchait sa voie et je le sentais en désir d’apprendre et de comprendre. Ce fut un beau moment de partage. Pendant quelque temps, il prit même connaissance des articles de Vivre et espérer…
On retrouve chez beaucoup de soignantes de l’immigration africaine, ce mouvement de promotion dans un univers caractérisé par la mobilité. Cette mobilité est sociale dans un mouvement ascendant. Elle est aussi internationale. On peut apercevoir ici des effets de diaspora. Telle soignante a des sœurs en Europe de Nord. Et puis, les relations avec « le pays » sont fortes et constantes. Une telle soutient des orphelins dans sa ville d’origine. Telle autre travaille en surplus pour permettre à tous les membres de sa famille africaine d’acheter des cadeaux de Noël. Et d’ailleurs, on s’en va souvent au pays pour s’y ressourcer ou pour des évènements familiaux. Il arrive même qu’on participe de Paris à un courant politique . Telle soignante franco-ivoirienne participe au « mouvement des générations capables ».
Face à des brimades
On sait que la société française est traversée par des courants politiques opposés dans leur attitude vis-à vis de l’immigration. Ainsi, il y a bien une attitude d’ouverture qui peut s’appuyer sur un grand mouvement associatif et l’appui des églises. Mas il y a aussi la pression hostile engendrée par une mémoire dominatrice et par la peur d’une perte d’identité dans une société en crise de valeurs.
On peut donc observer une certaine frilosité dans l’attitude vis-à-vis de l’immigration. Ainsi tarde la modernisation d’une administration bureaucratique lente dans l’accueil et dans la facilitation administrative de l’immigration reconnue. Philomène venait d’effectuer une aide à domicile . Elle devait joindre l’administration pour une démarche indispensable. Je luis proposais de s’installer tranquillement pour téléphoner. Au bout du fil, nous attendîmes pendant une heure avant de pouvoir joindre le service.
D’origine ivoirienne, Pris avait effectué de bonnes études artistique dans une université française. Elle avait trouvé un travail d’animatrice dans cet ephad et s’y était engagé avec empathie, sensibilité et créativité. En demande de renouveler son permis de séjour, l’administration estima que sa rémunération était trop faible pour correspondre à ses titres universitaires. En l’absence d’un mouvement favorable de l’employeur, elle dut quitter précipitamment l’établissement.
Les soignantes franco-africaines oeuvrent dans un secteur de santé aujourd’hui défavorisé sur le plan des rémunérations. Dans cet ephad, sous la responsabilité de deux soignants franco-africains : Judith et Eric, une section syndicale CFDT veille à la défense du personnel et milite pour une juste rémunération. Un jour, une grève apparut. On peut se réjouir de la réussite de cette grève d’autant qu’elle fut menée dans un esprit de responsabilité en veillant à ne pas nuire aux personnes dépendantes et en poursuivant avec succès la négociation avec la direction.
Nous voici dans un aspect plus sombre de cette histoire. Récemment, j’ai été conduit à m’engager pour la défense de soignantes brusquement congédiées. Dans un effort de remise en ordre vis-àvis de certains dysfontionnements, une nouvelle direction a pris des mesures sans prendre suffisamment en compte l’histoire des lieux et les états de service de plusieurs soignantes.
Depuis peu, j’avais fait connaissance de Joan, assistante de nuit, une jeune personne active et cultivée finançant par ce travail des études d’anglais à l’Université Villetaneuse. On lui reprocha un écart, un retard et une dispute, et elle fut congédiée du jour au lendemain. Certes, on a pu me dire que je n’avais entendu qu’une version, la sienne.
Joan travaillait dans l’établissement depuis plusieurs années. Ayant pris sa défense au travers d’un mail, elle me rapporta combien elle avait été reçue à la direction sans avoir le sentiment d’être écoutée. Ce matin-là, elle avait été profondément humiliée. Au point qu’elle me dise : « Vous êtes un blanc, vous ! Jamais, on aurait osé vous traiter de la sorte ». Je n’avais jamais entendu une telle remarque et j’en ai frémi. A la même période, un délégué syndical m’avait remercié pour mon soutien en évoquant le ressenti d’une population qui se sent brimée.
Juste auparavant, une infirmière appréciée de tous à la suite d’un engagement chaleureux dans l’établissement pendant deux années, à l’écoute active » des patients, s’était vu brutalement congédiée, dans un soudain non renouvellement de son CDD. Certes, la nouvelle direction cherchait à réformer un système défaillant. On lui reprocha une bavure médicale, mais elle ne put présenter sa défense. On ne tint aucun compte de son œuvre sans doute dans ce mécanisme de l’idée unique qui ne tient pas compte d’un ensemble. Elle fut donc éliminée du jour au lendemain sans même être reçue. A travers des mails, je m’engageais à fond contre un tel gachis et demandant une médiation. Il y eut dialogue, mais il n’aboutit pas. La section syndicale CFDT s’engagea elle aussi. En vain. Je n’incrimine pas ici une discrimination, mais le défaut de mentalité d’un système qui regarde d’en haut. Pour le bien, cette infirmière portera ailleurs son écoute active et sa culture du care.
Ce sont là des bavures au regard de la magnifique avancée que nous venons de décrire, la promotion d’une population d’origine africaine dans la contribution au développement d’une culture et d’une société du care.
Une vision relationnelle
Dans son livre sur l’éthique du care (1), Fabienne Brugère met l’accent sur la dimension relationnelle de cette approche. « Chaque vie déploie un monde qu’il s‘agit de maintenir, de développer et de réparer. L’individu est relationnel et non pas isolé ». « La théorie du care est d’abord élaborée comme une éthique relationnelle structurée par l’attention des autres ».
Or, cette dimension relationnelle est très présente dans la culture africaine.
Ainsi, apparait-elle dans l’œuvre de Fatou Diome, écrivaine franco-sénégalaise (4).
A plusieurs reprises, Fatou Diome s’est exprimée à propos des personnes âgées en sollicitant du respect à leur égard. Dans la culture africaine, il y a une continuité entre les générations et les « anciens » sont respectés. Or Fatou Diome a été elle-même élevée par ses grands-parents et elle leur voue une infinie reconnaissance. Nous avons pu ainsi visionner une séquence de vidéo sur les personnes âgées, mise en ligne sur facebook. Il s’en dégage une grande émotion . J’ai pu partager ce visionnement avec deux personnes travaillant à l’ephad : Régine et Fati. Toutes deux se sont reconnues dans cette vidéo et ont exprimé une grande émotion. Fati n’a-t-elle pas été élevée par ses deux grands-mères et un grand-père…. Ce fut une émotion partagée
Si la culture du care met l’accent sur la dimension relationnelle, elle rencontre à cet égard la culture africaine ou cette dimension est privilégiée (5). Un théologien travaillant dans une Université de Zambie, Teddy Chawe Sakupapa évoque « la centralité de la vie et de la relation entre les êtres dans la vision africaine du monde ». On peut rappeler ici le concept de l’ubuntu dans la galaxie bantoue. Wikipedia en donne la définition suivante : « la qualité inhérente d’être une personne parmi d’autres personnes. Le terme ubuntu est souvent lié à un proverbe qui peut être traduit ainsi : « Je suis ce que je suis par ce que vous êtes ce que vous êtes » ou « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous » (6). Teddy Chawe Sakupapa écrit : « Dans une réalité interreliée, il n’y a pas de séparation entre le séculier et le sacré ». « La relationalité est au cœur de l’ontologie africaine »
Cette approche correspond à la définition de la spiritualité selon David Hay comme « conscience relationnelle avec soi-même, les autres, la nature et Dieu ». Et Teddy Chawe Sakupapa peut évoquer « une force vitale comme présence de Dieu dans toute la création ».
A travers sa culture relationnelle , l’immigration africaine est propice à la culture du care qui se fonde sur la relationalité . A partir de notre mémoire, nous avons rassemblé ici des récits vécus à travers lesquels on peut voir l’invention d’une culture franco-africaine en voie de promouvoir une culture du care dans les contextes où celle-ci commence à pénétrer. Ce texte exprime, souvent avec émotion, une immense gratitude pour le vécu de ces rencontres. C’est aussi une action de grâce pour le puissant apport de la culture franco- africaine à la société du care. Puisse la France manifester sa reconnaissance en retour.
J H
- Une voix différente. Pour une société du care : https://vivreetesperer.com/une-voix-differente/ ‘De
- De Yaoundé à Paris. D’aide-soignante à infirmière. Une vie au service du care et de la santé : https://vivreetesperer.com/de-yaounde-a-paris/
- De l’esclavage à la lumière. Du Bénin à la région parisienne. Une histoire de vie : https://vivreetesperer.com/de-lesclavage-a-la-lumiere/
- Fatou Diomé, invitée d’un monde, un regard : https://www.google.fr/search?hl=fr&as_q=Fatou+Diomé&as_epq=&as_oq=&as_eq=&as_nlo=&as_nhi=&lr=&cr=&as_qdr=all&as_sitesearch=&as_occt=any&as_filetype=&tbs=#fpstate=ive&vld=cid:402c46cc,vid:5yIAErUWBo8,st:469
- Esprit et écologie dans le contexte de la culture africaine : https://www.temoins.com/esprit-et-ecologie-dans-le-contexte-de-la-theologie-africaine/
- La philosophie de l’ubuntu d’après Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ubuntu_(philosophie)