Expérience d’une étudiante française.

 

Sarah est étudiante en psychologie dans une université anglophone au Québec.

Au départ, elle a choisi son orientation vers la psychologie parce que, nous dit-elle, « Dans mes relations avec les autres, j’ai réalisé que je pouvais les aider, et la psychologie m’est apparue comme un chemin qui me permettrait d’être plus épanouie et d’aider les autres à l’être aussi ».

 

Après le baccalauréat, Sarah a commencé des études de psychologie à l’Université Paris 7. « Cet enseignement est très orienté vers la psychanalyse. Et, par ailleurs, la manière d’enseigner ne m’a pas convenu, parce que c’est un ensemble de grandes idées qui me paraissent très théoriques, sans rapport avec la réalité vécue. Cet enseignement ne me permettait pas d’avoir des repères et me laissait complètement « dans le flou ».

 

« Ayant eu la possibilité d’aller au Canada, à Toronto, pour perfectionner mon anglais, j’ai beaucoup apprécié ce pays.  En effet, le gens sont très accueillants,  très gentils, très attentifs.. Par exemple, en demandant dans la rue mon orientation, il m’est arrivé qu’une personne m’accompagne jusqu’à ma destination. On peut rencontrer des gens partout. Le contact s’établit très facilement et avec n’importe qui. En France, les rencontres sont beaucoup plus difficiles parce qu’il y a une mentalité dans laquelle chacun est tourné vers son propre groupe. On ne va pas parler à quelqu’un qu’on ne connaît pas ! »

 

Sarah a décidé de rester au Canada. « J’ai trouvé une université pour poursuivre mes études de psychologie. Dans la conception anglo-saxonne, les études sont étroitement liées à la vie sociale étudiante : campus, évènements culturels (théâtre), clubs. Comme j’étais française, j’ai été contactée par le club international du campus et j’ai participé à ses activités. Je me suis adaptée rapidement » .

 

Sarah a immédiatement apprécié l’enseignement. « Les professeurs sont là pour enseigner. Ils aiment ce qu’ils font. Ils sont là pour aider les étudiants. On peut leur poser des questions et discuter avec eux. En France, les  professeurs paraissent beaucoup moins disponibles et accessibles.

Dans cette université, l’enseignement de la psychologie est très lié à la neurobiologie. Les enseignements sont très concrets. Ils s’appuient sur l’utilisation de la technologie (ordinateurs, réseau internet..) . Les étudiants sont invités à effectuer des recherches, à travailler entre eux. Il y a une vision dynamique. On perçoit qu’il y a des phénomènes nouveaux à découvrir . La psychologie apparaît comme une discipline qui a de l’avenir. Les découvertes qui sont faites vont transformer la vie des gens ».

 

Sarah se sent très motivée par les études qu’elle a entreprises au Canada. Ces études lui apportent beaucoup. Aussi, nous dit-elle, « Si quelqu’un a une opportunité qui se présente dans ce sens, je lui conseille de ne pas hésiter. C’est enrichissant à tous les niveaux ».

 

Contribution de Sarah.

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