Actu
La prière dans la vie de Barack Obama
Un ancrage face à la peur Dans bien des circonstances de notre vie, face aux menaces qui surgissent et font irruption dans notre existence, nous ressentons désarroi, peur, angoisse. C’est le moment de nous rappeler que nous ne sommes pas seul. Le croyant peut...
Comment dimension écologique et égalité hommes-femmes vont de pair et appellent une nouvelle vision théologique
Une approche de Jürgen Moltmann
La crise actuelle va de pair avec une crise sociale et écologique. De fait, on prend conscience qu’elle révèle l’inadéquation croissante d’un ordre établi de longue date. C’est un changement de civilisation qui s’annonce et se dessine. L’ordre patriarcal ancien est en train de s’affaisser. Or, au cours des derniers siècles, cet ordre avait privilégié un modèle mécanique autour de la fabrication des biens. Aujourd’hui, on prend conscience que ce monde allait de pair avec la conception d’un Dieu éminemment transcendant et dominant. Très tôt, dans les années 1980, Jürgen Moltmann, à travers un livre : « Dieu dans la création »
Une révolution spirituelle. Une approche nouvelle de l’Au-delà
Cet Au-delà qui nous fait signe
Par Lytta Basset
Nous sommes confrontés à la mort. Nous pouvons nous interroger sur notre sort personnel. Mais le problème est crucial lorsqu’advient le départ d’un proche. Dans la séparation, c’est la communication qui est rompue. L’amour se manifestait dans le dialogue. Et soudain, celui-ci s’interrompt. Notre proche aurait-il disparu à jamais ? Dans cette épreuve, on cherche une réponse. Certains contextes ne s’y prêtent pas. Il y a des empêchements dans les mentalités environnantes : matérialisme ou prescription religieuse de la séparation entre les vivants et les morts. Et, parfois dans les dédales, on doit rechercher un passage, c’est-à-dire un éclairage fondé. Ce fut le cas dans le récit rapporté dans l’article : « Cette vie qui ne disparaît pas » (1). L’issue, à tonalité biblique, ce fut la théologie de Jürgen Moltmann (2), à travers son livre : « In the end, the beginning », traduit ensuite en français : « De commencements en recommencements ». A l’époque, on pouvait avoir accès également à un témoignage existentiel de Lytta Basset : « Ce lien qui ne meurt jamais » (3). Or, théologienne, accompagnatrice spirituelle et auteure de nombreux livres appréciés (4), Lytta Basset vient d’expliciter son premier témoignage dans un livre qui vient bouleverser la représentation dominante de la relation avec les défunts, esquissant en même temps un nouveau paysage spirituel : « Cet Au-delà qui nous fait signe » (5).
« Dans « Ce lien qui ne meurt jamais », Lytta Basset racontait comment elle avait fait l’expérience de contacts avec son fils ainé Samuel mort par suicide à l’âge de vingt- quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l’avait pas préparée à de tels aveux, n’avait pas alors tout dit des circonstances qui l’avaient amenée à témoigner. Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu’elle appelle « l’événement improbable » qui l’a « remise dans le courant de la vie ».
Barack Obama : un homme de bonne volonté
A la recherche d’une humanité plus solidaire. Dans ce monde fragile et instable, le rôle des Etats-Unis d’Amérique, qui reste la première puissance mondiale, est évidemment considérable. Ainsi, dans une planète, de plus en plus interdépendante, l’élection du...
Apprendre à vivre ensemble
Témoignage sur une vie de quartier. Yves Grelet est retraité. Prêtre marié, il milite activement, avec son épouse, Marie Christine, dans plusieurs associations locales à Bezons, une ville ouvrière de la région parisienne en pleine transformation. Il nous parle...
Une belle vie se construit avec de belles relations
Un message de Robert Waldinger, directeur de la « Harvard study of adult development » Qu’est ce qui contribue le plus à notre bonheur ? C’est une question qui se pose à tout âge, et aussi dans les jeunes générations qui s’interrogent sur leur devenir. On peut...
Bonheur simple
Cosy, réconfort, joie partagée dans un bonheur simple… Il y a dans nos vies et notamment dans nos vies familiales, des moments où nous éprouvons très concrètement la joie d’aimer et d’être aimé, un bonheur sans mélange qu’il est bon de pouvoir exprimer avec...
Ecouter les paroles des plus fragiles, c’est aussi entrer dans un changement personnel
Guy Aurenche, ancien président de l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) et du CCFD-Terre solidaire (Comité catholique contre la faim et pour le Développement), a été invité dans une communauté chrétienne qui affronte des problèmes de...
Animer une émission de radio
« Paroles d’écriture » de Michel Bernard
Michel Bernard, anime une émission culturelle dans une radio locale: « Paroles d’écriture » sur la radio: « Agora Cote d’azur »
Nous lui avons posé quelques questions.
- En quoi consiste cette émission: « Paroles d’écriture »? Quelle est en est la finalité?
Cette émission, que j’ai conçue en 2011, et qui a été acceptée immédiatement par Agora Côte d’Azur, est centrée sur les livres et leur auteur. Je dirai, pour être précis, d’abord sur l’auteur, et ensuite sur le livre. La finalité est de donner le désir de lire et de découvrir des auteurs. Je pense qu’au delà le livre, il y a un être humain qui, mieux connu, provoquera le désir de lire ce qu’il écrit.
Une philosophie de l’histoire, par Michel Serres
Au sortir de massacres séculaires, vers un âge doux portant la vie contre la mort.
A travers une culture encyclopédique, Michel Serres a développé une pensée créative et originale dans un style imagé. Il ouvre de nouvelles compréhensions plus vastes, plus profondes. Les ouvrages de Michel Serres nous entraînent dans une vision nouvelle du monde. C’est le cas dans son livre : « darwin, bonaparte et le Samaritain. Une philosophie de l’histoire » (1).
En page de couverture, quelques lignes explicitent le titre concernant ce regard nouveau sur l’histoire de l’humanité.
Le film ‘Demain’
Un monde nouveau qui est en train d’apparaître
Nous ne pouvons pas ignorer les messages de plus en plus précis et de plus en plus pressants qui annoncent un bouleversement climatique et la ruine de la biodiversité. Mais que faire ? Refuser d’y penser ou au contraire affronter le défi. Ces dernières années, la prise de conscience a grandi et elle a même débouché sur la réussite d’une grande négociation internationale, la COP 21. Mais des mesures techniques suffisent-elles ? Comme tout se tient, nous sommes également appelés à changer de genre de vie, et pour cela, nous devons modifier notre regard et adopter des comportements nouveaux. Nous avons besoin d’y voir plus clair, de découvrir de nouveaux chemins. Un film vient de sortir et répond à cette question.
Questions sur la bonne gouvernance
En passant par la Toscane au XIVème siècle
Les fresques d’Ambogio Lorenzetti sur le bon et le mauvais gouvernement
La Toscane est une province italienne dont on sait la beauté des paysages et des œuvres d’art. Elle est jalonnée par des villes réputées : Florence, Sienne. Des amis ayant récemment visité cette région, à leur retour, je leur ai demandé s’ils pouvaient nous communiquer des échos de cette beauté. Au cours d’une conversation avec Etienne Augris, professeur d’histoire et géographie dans un lycée lorrain (1), j’ai découvert qu’il avait tout particulièrement apprécié une œuvre d’art qui se situe dans le « Palazzo Pubblico » de Sienne.
Une révolution de « l’être ensemble »
La société collaborative : un nouveau mode de vie.
« Vive la co-révolution ! Pour une société collaborative »
Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot
Dans ces temps difficiles où tant de gens subissent les effets d’une crise économique et financière inégalée depuis plusieurs décennies et où l’Europe se débat dans un manque de vision et de détermination, les frustrations accumulées se traduisent en agressivité sociale. Pour certains, le pessimisme l’emporte et l’horizon paraît bouché. Et pourtant, on peut envisager la crise elle-même comme un temps passager correspondant à une période de profonde mutation. A cet égard, de Michel Serres (1) à Jérémie Rifkin (2), plusieurs grands chercheurs nous aident à y voir plus clair. « Si nous vivons une crise, aucun retour en arrière n’est possible . Il faut inventer du nouveau », écrit Michel Serres en mettant en évidence les profondes transformations en cours.
Une vision de la liberté
Comment vivre ensemble entre êtres humains ?
Au sortir de la société hiérarchisée qui a prévalu pendant des siècles, l’aspiration à la liberté a grandi et s’est manifestée à travers des bouleversements sociaux comme les révolutions qui, à la suite de la Révolution Française, ont parsemé le XIXè siècle. Mais l’aspiration à la liberté ne se manifeste pas seulement au plan de la politique intérieure, mais aussi sur le registre des combats pour l’indépendance nationale par opposition à une domination étrangère et, dans le domaine social, en terme de luttes pour une libération face à l’exploitation d’un groupe dominant.
Couleurs et formes : merveilles en macrophotographie
Merci à Neal Fowler qui nous offre sa galerie Flickr en « creative commons » : https://www.flickr.com/photos/31878512@N06/
Photographe professionnel, Neal Fowler a aussi un site personnel : « Neal Fowler photography » où il expose ses productions : http://www.nealfowler.co.uk
Neal nous y parle de son parcours. « J’ai étudié l’art au College d’Edimbourg (Ecosse) où j’ai obtenu un BA (Honours). J’aime la photographie. Depuis longtemps, la création, j’ai ça dans le sang !
Mon approche principale est la macrophotographie ».
Couleurs d’automne
Un coin de forêt lumineux et paisible dans la beauté de ces coloris nuancés
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Sur le site flickr de Julie Falk, des photos à goûter sur les couleurs d’automne : « Color Tour 2014 »
https://www.flickr.com/photos/piper/albums/72157646497733273/with/15320762189/
Comme les petits enfants
Accueil, confiance et émerveillement
Odile Hassenforder : Sa présence dans ma vie.
Lieu ordinaire : dans la banlieue sud de la région parisienne, au troisième étage d’un petit immeuble, un angle de vue sur un mélange de végétation et de constructions et un vaste espace de ciel. Mais, à partir de ce lieu ordinaire, dans une méditation quotidienne, Odile sait s’émerveiller. Elle apprend à recevoir. Elle découvre une harmonie. « Une atmosphère de confiance germe en moi. Je pense à l’enfant qui accueille la vie…Je deviens de plus en plus attentive à la semence intérieure qui germe, à l’écoute de l’intuition spirituelle, à l’éveil de tout ce qui est bien-beau-bon autour de moi ». (1)
Mon fauteuil de méditation matinale est orienté à l’est.
J’aime admirer le lever de soleil, ces nuages qui s’éclairent, se colorent, passent du gris au rosé, avancent plus ou moins vite selon le vent… La vie est mouvement. La vie est énergie. Elle n’est pas statique comme l’expriment des pessimistes aveugles à ce renouvellement perpétuel.
Comme les oiseaux du ciel
Généreusement ouverte en « creative commons », la galerie de Siddarth Sharma (1), nous présente, entre autres, des images harmonieuses de petits oiseaux voletant parmi des plantes fleuries. « Les colibris », nous dit-on sur le dictionnaire Larousse, « fascinent par leur taille minuscule. Ils passent de fleur en fleur pour trouver le nectar qui constitue l’essentiel de leur alimentation » (2). Ces photos expriment une harmonie colorée entre les oiseaux et les fleurs, et on trouve matière à contemplation dans ces instants où le temps semble suspendu dans la paisible beauté qui s’offre à nous.
Pour un processus de dialogue en collectivité : un chemin vers l’intelligence collective
Témoignage de Pascale Ribon, ingénieur Nous savons, par expérience, combien il y a souvent des blocages dans la communication au sein des collectivités. Des oppositions tranchées s’installent et le dialogue social ne parvient pas à s’établir. Cette situation...
Le film ‘Demain’
Un monde nouveau qui est en train d’apparaître
Nous ne pouvons pas ignorer les messages de plus en plus précis et de plus en plus pressants qui annoncent un bouleversement climatique et la ruine de la biodiversité. Mais que faire ? Refuser d’y penser ou au contraire affronter le défi. Ces dernières années, la prise de conscience a grandi et elle a même débouché sur la réussite d’une grande négociation internationale, la COP 21. Mais des mesures techniques suffisent-elles ? Comme tout se tient, nous sommes également appelés à changer de genre de vie, et pour cela, nous devons modifier notre regard et adopter des comportements nouveaux. Nous avons besoin d’y voir plus clair, de découvrir de nouveaux chemins. Un film vient de sortir et répond à cette question.
Terre promise
L’aventure et la mission de Barack Obama
Barack Obama vient de publier le premier volume de ses mémoires : « Une Terre Promise » (1). La présentation qui en est donnée en page de couverture, mérite d’être rappelée ici : « Dans le premier volume de ses mémoires présidentielles, Barack Obama raconte l’histoire passionnante de son incroyable odyssée, celle d’un jeune homme en quête d’identité devenu dirigeant du monde libre, retraçant de manière personnelle son éducation politique et les moments emblématiques du premier mandat de sa présidence. Obama nous invite à le suivre dans son incroyable voyage et ses premiers pas sur la scène politique à sa victoire décisive aux primaires de l’Iowa qui démontre le pouvoir de l’engagement citoyen, et jusqu’à la soirée historique du 4 novembre 2008 lorsqu’il fut élu quarante quatrième président des Etats-Unis devenant ainsi le premier afro-américain à accéder à la fonction suprême. En revenant sur les grandes heures de sa présidence, Barack Obama nous offre un point de vue unique sur l’exercice du pouvoir présidentiel, son amplitude phénoménale, mais aussi ses limites, ainsi qu’un témoignage singulier sur les ressorts de la politique intérieure et de la diplomatie internationale ».
La première campagne présidentielle de Barack Obama a suscité des échos dans le monde entier. Il y avait là une promesse de transformation en profondeur de la société politique américaine dans un mouvement de justice sociale et de respect des groupes jusque là discriminés.
Enlever le voile
« Unveiling » selon Richard Rohr
Et si, face à une conjoncture catastrophique, nous apprenions à voir plus profond, plus vrai, plus loin.
Nous vivons dans une conjoncture anxiogène, pressés par les menaces de la pandémie et du réchauffement climatique. Nos habitudes, nos certitudes sont bousculées. C’est l’occasion d’une prise de conscience, d’un regard nouveau sur la réalité. Nous voici appelés à « enlever le voile » (unveiling) comme nous l’explique Richard Rohr, fondateur et animateur du « Center for action and contemplation » à Albuquerque dans l’état du Nouveau-Mexique aux Etats-Unis(1). Richard Rohr est un moine franciscain, un penseur œcuménique qui témoigne de la sagesse de la mystique chrétienne et œuvre pour une intégration de l’action et de la contemplation. En réponse aux aspirations spirituelles de notre temps, il a écrit de nombreux livres, notamment « The divine dance » présenté sur ce blog (2). Chaque jour, sur le site du Centre pour l’action et la méditation, Richard Rohr partage avec nous une réflexion dans un parcours annuel dont le thème sera cette année : « A time of unveiling » (un temps de dévoilement) (3) : « En dépit de l’incertitude et du désordre, le moment présent est une grande opportunité pour nous éveiller à une transformation profonde dans l’amour et dans l’espérance… La réalité nous invite à entrer en profondeur pour découvrir ce qui dure et ce qui compte ».
Comment, en son temps, le philosophe Henri Bergson a répondu à nos questions actuelles
Bergson, notre contemporain. Selon Emmanuel Kessler
A une époque où les menaces abondent, mais où un mouvement profond, la conscience du vivant est en cours, de temps à autres, nous parviennent des échos de grands penseurs qui peuvent nous éclairer. Henri Bergson, un grand philosophe, célèbre à la « belle époque », puis dans l’entre deux guerres, nous a laissé une œuvre qui parle à notre temps. Dans ce premier XXe siècle, si marqué par de grands bouleversements dont la mémoire s’impose encore à nous, une pensée active a ouvert de nouvelles pistes. Déjà un dialogue s’esquissait au sein de la science et Albert Einstein et Henri Bergson se sont rencontrés. Nous avons rapporté la rencontre entre Henri Bergson et deux grands scientifiques visionnaires : Pierre Teilhard de Chardin et Vladimir Vernadski (1). En 2007, Bergson est l’auteur d’un livre si innovant qu’il rencontre un accueil retentissant : « L’évolution créatrice ». Ce titre résonne encore pour nous aujourd’hui lorsque nous sommes à la recherche d’une philosophie de la vie. Et, plus tard, dans l’entre-deux guerres, dans un livre : « Les deux sources de la morale et de la religion », Bergson expose une vision de la société qui reste aujourd’hui instructive. Ainsi, a-t-il mis l’accent sur la tension entre sociétés fermées et sociétés ouvertes. Et il affirme la valeur de la démocratie. Si célébrée fut la carrière de Bergson que sa renommée connut une éclipse après la seconde guerre mondiale dans un contexte social et intellectuel différent. Mais aujourd’hui, alors que l’on prend conscience des logiques destructives qui ont engendré la crise climatique, la pensée de Bergson paraît de nouveau attractive. Son œuvre est à nouveau reconnue et commentée