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Une révolution culturelle, selon Jean Viard

Si la pression de la pandémie se relâche actuellement, elle nous a profondément marqué et nous gardons une saine vigilance. Dans la menace omniprésente et les bouleversements nécessaires de nos habitudes sociales pour y faire face, nous avons vécu un véritable cauchemar. Et si , aujourd’hui, nous commençons à nous réveiller, notre regard a changé. Nous voyons le monde différemment, mais en quoi au juste ? D’où venons nous ? Où en sommes nous ? Où allons nous ? Voilà des questions auxquelles Jean Viard nous aide à répondre dans un livre récent : « La révolution que l’on attendait est arrivée » (1).

Nous avons déjà rencontré Jean Viard sur ce blog (2). C’est un sociologue qui allie hauteur de vue et regard concret nourri par l’observation de la vie quotidienne. Lui même est enraciné dans un pays, en Provence et, en même temps, comme sociologue, comme éditeur, il est constamment en phase avec l’évolution de notre société. Il sait donner une signification aux données chiffrées et aborder les réalités sociales dans leurs proportions. Jean Viard a également le grand mérite de ne pas se contenter de décrire la réalité, mais de dégager également des voies d’avenir. Cette sociologie s’allie à une dynamique de l’espoir.

Alors, dans le contexte actuel, encore hésitant, ce livre vient à point. Il est particulièrement éclairant comme les précédents livres de Jean Viard. Il foisonne en réflexions originales. Aussi, nous nous bornerons à n’en présenter que quelques points forts, des visions qui éclairent nos manières de voir. Ce livre se lit de bout en bout. Et comme aujourd’hui nous avons besoin d’y voir plus clair, c’est un livre qui appelle la lecture de tous, une lecture citoyenne parce qu’elle encourage et éclaire le vivre ensemble.

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Partager un ressourcement

Une expérience d’accueil et d’accompagnement partagée par Cécile Entremont, psychologue, animatrice et théologienne. #          Pendant plus de trente ans, en Savoie, dans la région de Chambéry, Cécile Entremont a exercé la profession de psychologue . Peu à peu,  elle...

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Au cœur de nous, il y a un espace !

#J’aime cet espace, il est particulier ; il est un foyer vivant de ma personne ! Dans ce lieu de moi, je sens inscrites des choses fondamentales, des paroles de vie, des intuitions profondes pour  ma vie, mes désirs les plus essentiels ; les prendre en compte ne m’a...

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Femmes et hommes. Monde nouveau. Alliance nouvelle

 # Une conférence de Thomas d’Ansembourg #          Psychothérapeute dans un parcours où il traite des problèmes de relation et de communication dans des contextes très variés, des problèmes individuels jusqu’aux questions de société, Thomas d’Ansembourg nous apporte...

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Branché sur le beau, le bien, le bon

Le bonheur, un état d’esprit…

Témoignage et enseignement d’Elisabeth Grimaud, neuropédagogue

L’aspiration au bonheur est naturelle chez l’homme. Cette recherche prend des formes différentes. Elle est plus ou moins profonde, plus ou moins exigeante. Et, de même, les réponses se situent à différents niveaux et sur différents registres. Neuropsycholinguiste, Elisabeth Grimaud nous apporte une approche empirique. Qu’est-ce qui nous rend plus heureux ? Comment identifier et développer les attitudes qui contribuent au bonheur ? Et, dans une personnalité humaine où différentes composantes interviennent, comment le cerveau participe-t-il à la réalisation du bonheur ? « Le bonheur est un état d’esprit », nous dit Elisabeth, « mais cela se travaille ». Cette approche met en avant l’expérience et elle rencontre la notre. Elle appelle une expression du ressenti. Elle aide à mieux comprendre les interrelations entre nos attitudes, nos pratiques et l’activité de notre cerveau, notamment à travers la production de neurotransmetteurs. Dans cette perspective, les activités qui mettent en œuvre le beau, le bien et le bon apparaissent comme ayant un rôle moteur dans la réalisation du bonheur.

Dans son « talk » à Ted X Roanne, Elisabeth Grimaud, chercheur en psychologie cognitive (1), explique comment le cerveau correspond avec certaines attitudes à travers des secrétions qui suscitent du bien-être. Ainsi a-t-elle intitulé sa communication : « Programmez votre cerveau pour le bonheur » (2). Cependant, si cet exposé débouche sur une analyse scientifique, il procède à partir du témoignage de l’intervenante nous rapportant la manière dont elle a ressenti sa visite d’un chef d’œuvre de l’architecture espagnole : l’Alhambra à Grenade. Elle nous fait part d’un enthousiasme communicatif. Cette expression chaleureuse nous invite à entrer dans une pratique du beau, du bien et du bon, à en percevoir les effets et à comprendre, en regard, les processus en cours dans le cerveau.

 

La visite de l’Alhambra

Comment Elisabeth Grimaud a-t-elle vécu sa visite à l’Alhambra ? Auteur d’une recherche sur l’enseignement cérébral par les jeux, Elisabeth a donc participé à un colloque scientifique international à Grenade. Et c’est à cette occasion que le troisième jour, elle a pu visiter « ce monument extraordinaire : l’Alhambra » .

Elle a commencé par les jardins. Ainsi est-elle d’abord rentrée « dans une grande allée tapissée d’arbres ». « En avançant, je me suis sentie entrer dans un univers »… Puis, en arrivant, il y avait un parterre de fleurs. « Je suis passée à coté d’une rose. Je me suis arrêtée. Cette rose m’a frappée parce qu’elle avait une couleur intense. A ce moment là, j’étais avec la fleur et rien d’autre… J’ai continué la visite. Je me suis rendu compte qu’il y avait une odeur qui se dégageait. Cela sentait bon. Il y avait une odeur d’été. C’était du chèvrefeuille. Je ressentais du bien-être ».

« En continuant la visite, j’ai accédé au monument. Le palais de l’Alhambra est constitué de différents espaces et de différents bâtiments. Et ces bâtiments ont tous une spécificité. Ils sont immenses, et, en même temps, dans cette immensité, il y a du détail, infiniment de détails. La sculpture est partout. L’immensité se conjugue avec une précision extraordinaire. Pendant plusieurs heures, j’ai monté des marches et, à chaque fois, l’effort en valait la peine…

Quand je suis passé devant le magasin de souvenirs, j’ai eu envie d’acheter quelque chose pour mon conjoint, mes enfants. J’ai trouvé un livre où il y avait des photos correspondant à ce que j’avais vu, suscitant des émotions ressemblant à celles que j’avais ressenties. Quand je suis ressorti de ce magasin, j’étais heureuse. Je l’avais fait pour ceux que j’aime.

Et pendant toute cette visite, j’ai vécu ce que j’appelle le bonheur, ce que j’enseigne et dont je parle beaucoup ».

 

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Quel avenir pour le monde et pour la France ? / 2

La montée du pessimisme et de la négativité.

Jean-Claude Guillebaud : Une autre vie est possible

Tout au long de ce livre et plus particulièrement dans certains chapitres, Jean-Claude Guillebaud nous aide à comprendre les évènements qui ont engendré le pessimisme actuel, à en analyser le contenu et en discerner les contours. Sa réflexion s’appuie sur des connaissances historiques ou sociologiques, mais elle fait appel aussi à son expérience et à son ressenti. Elle s’articule avec les engagements socio-politiques de l’auteur qu’on découvre ainsi au fur et à mesure. On peut diverger sur tel ou tel point, mais son réquisitoire vis-à-vis de la montée d’idées négatives nous paraît convaincant. Nous reprendrons ici quelques points en guise d’exemples.

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Quel avenir pour le monde et pour la France ? / 3

Des raisons d’espérer.

Jean-Claude Guillebaud : Une autre vie est possible

Ce livre commence par un témoignage qui porte. En effet, grand reporter au « Monde », Jean-Claude Guillebaud a été confronté à de grandes catastrophes. Mais il n’a pas succombé à la tentation du désespoir. Il n’a pas baissé les bras. « Du Biafra (1969) à la Bosnie (1994), j’ai vu mourir et s’entretuer les hommes. En toute logique, cet exil consenti dans les tragédies du lointain aurait du faire de moi un tourmenté sans illusion sur la nature humaine… On attend de moi des propos sombres, voire un dégoût de la vie… Ce n’est pas le cas… Mon optimisme n’a pas « survécu » aux famines éthiopiennes, aux assassinats libanais ou aux hécatombes du Vietnam. Tout au contraire, il leur doit d’exister.

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Un hymne à l’unité : « Playing for change »

https://www.lejournalinternational.fr/photo/art/default/7241281-11120090.jpg?v=1417794673

Un collectif : « Playing for change » sillonne le monde pour recueillir les voix des musiciens des rues et des chorales amateurs et les réunir en un seul enregistrement. Lorsqu’une même musique, un même chant parcourt le monde et surgit à travers le visage de musiciens aussi divers, on est saisi par une émotion toute particulière : une communion à travers la musique qui se propage à travers notre planète.

Des gens différents, des contextes différents, mais une voix commune. Les chants eux-mêmes entonnés par ces musiciens des rues ont déjà parcouru le monde. Ecoutons : « Stand by me » http://www.playingforchange.com/episodes/2/Stand_By_Me ou « One love » http://www.playingforchange.com/episodes/3/One_Love .

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Partager le bon et le beau

https://www.temoins.com/wp-content/uploads/2011-2/2011-2_777Allons.jpgNous nous trouvons souvent confrontés à une ambiance où l’expression du négatif l’emporte. Différents sentiments s’y manifestent. Ce peut être la crainte lorsqu’on se décharge, sans contrepartie de mauvaises nouvelles et, parfois, avec force détails. C’est une absence d’horizon, un avenir bouché. Tous les maux de la terre, certes bien réels, affluent. Parfois on regrette le passé. Tout va mal. Tout va plus mal. Et puis, chacun pour soi. Cela se dit rarement, mais cela se pratique : égoïsme et cynisme. Bien sûr, là où une foi ou un idéal se manifestent, l’ambiance est autre. Mais, même là, on observe parfois un repli sur son propre milieu : le bien au dedans, le mal et le danger au dehors.

Ce propos est caricatural. Et d’ailleurs, le mal existe. Il est là et bien là. Cette réalité appelle mise en garde, lutte et pour les chrétiens, intercession. Simplement, partout où nous constatons une expression commune d’empathie, de sympathie et de paix, nous pouvons dire qu’il y a là ce qui permet aux gens de vivre et à la société d’être humaine, au bon sens du mot. Et d’ailleurs, qui ne verrait pas le positif, non seulement dans l’attention que tant de gens se portent dans la vie quotidienne, mais aussi dans des mouvements qui s’expriment à grande échelle dans notre société : l’entraide qui se déploie dans un grand nombre d’associations humanitaires, le désir de beauté qui fait le succès des expositions, une nouvelle sociabilité qui s’esquisse notamment sur internet, et bien d’autres tendances positives. Apprenons à voir le positif dans l’offre « mélangée » des médias. Mais n’y aurait-il pas aussi des lieux de rencontre où on puisse, à certains moments, partager ce qui est bon et beau et s’en réjouir ensemble ?

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Emerveillement : un regard nouveau.

https://images.fr.shopping.rakuten.com/photo/retour-a-l-emerveillement-1252249438_ML.jpgDans son livre : « Retour à l’émerveillement » (1), Bertrand Vergely, philosophe et chrétien, ouvre notre regard et nous invite à le suivre dans sa méditation sur le sens de l’émerveillement

« Qui s’émerveille n’est pas indifférent. Il est ouvert au monde, à l’humanité, à l’existence. Il rend possible un lien à ceux-ci… » (p.9)

Pour nous accompagner dans l’émerveillement, Bertrand Vergely nous engage à reconnaître la beauté du monde : « Tout part de la beauté. Le monde est beau. L’humanité qui fait effort pour vivre avec courage et dignité est belle. Le fond de l’existence qui nous habite est beau » (p.10).

Il sait trouver les mots et les images pour nous parler de la beauté de l’univers. « Le monde est très matériel et pourtant il est très spirituel. Une montagne, l’hiver, a beau être un tas de cailloux avec de la neige comme le dit un matérialiste ordinaire, ce n’est pas un tas de cailloux avec de la neige, c’est de la beauté. On fait un avec le monde quand on vit cette beauté. On expérimente le réel comme le Tout vivant. On se sent vivre et l’on s’émerveille de vivre … » (p.10).

Mais les êtres humains sont également capables de susciter notre émerveillement, y compris les plus fragiles qui « ayant un handicap, le surmontent en pratiquant un bricolage génial de la vie » (p.11).

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La lumière du matin


Chacun d’entre nous a une expérience du petit matin. C’est l’aube. Le soleil apparaît. Le ciel se colore. La vie se réveille et reprend. Le chant des oiseaux salue cet événement. Au long des siècles, lorsque l’humanité était dépourvue des moyens qui lui assurent aujourd’hui un éclairage permanent, le contraste entre la nuit et le jour était tranché. Aujourd’hui, dans la vie urbaine, nous continuons à percevoir la montée du jour. C’est comme si il y avait dans ce moment une densité particulière. Les activités reprennent. C’est un nouveau départ.

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Dans un monde difficile, un témoignage porteur de joie et d’espérance

« Justice sur la terre comme au ciel » : un livre de Guy Aurenche.

Couv_G.Aurenche Ancien président de l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), aujourd’hui président du CCFD-Terre solidaire, Guy Aurenche est, depuis longtemps, engagé dans une lutte pour la justice dans le monde. Aujourd’hui, dans un nouveau livre : « Justice sur la terre comme au ciel. Entretiens avec Chantal Joly » (Salvator, 2016), Guy Aurenche participe à une conversation, en terme de questions et de réponses, un texte qui lui permet d’exprimer ses convictions dans une forme accessible à tous.

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La grande connexion

Vivre au ciel maintenant, la grande connexionVivre au ciel maintenant
Selon Richard Rohr

Les représentations du Ciel qui nous sont traditionnellement proposées nous renvoient au lointain et au futur, et son accès au conditionnel. Cependant, ce paysage est en voie d’évolution.

Dans une séquence sur « la communion des saints », Richard Rohr nous ouvre une vision évangélique en se fondant sur les paroles de Jésus lors de son dernier repas avec ses disciples. Ici des interrelations s’affirment. Des barrières tombent : « Jésus leur dit toutes ces choses, et levant les yeux au ciel, il dit « Père, je ne demande pas pour ceux là seulement, mais aussi pour ceux qui croient en moi à travers leur parole : qu’ils puissent tous être un, de même que toi Père, tu es en moi et moi en toi, qu’ils puissent aussi être en nous de manière à ce que le monde puisse croire que tu m’as envoyé » (Jean 17. 1, 20-23).

« On peut voir dans cette prière le plus haut niveau de l’enseignement mystique du Nouveau Testament », écrit Richard Rohr. « Ici Jésus se connecte à tout. Il est dans le Père, le Père en vous, vous en Dieu, Dieu en lui, Dieu dans le monde et vous dans le monde. Tout cela est un ».

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