EspĂ©rer, c’est voir l’amour divin Ă  l’Ɠuvre

Dans un temps oĂč l’on a souvent du mal Ă  trouver des raisons d’espĂ©rer, ceux qui mettent leur confiance dans le Dieu de la Bible ont plus que jamais le devoir de « justifier leur espĂ©rance devant ceux qui (leur) en demande compte » (1 Pierre 3,15). A eux de saisir ce que l’espĂ©rance de la foi contient de spĂ©cifique, pour pouvoir en vivre.

 

Or, mĂȘme si, par dĂ©finition, l’espĂ©rance vise l’avenir, pour la Bible elle s’enracine dans l’aujourd’hui de Dieu. Dans la Lettre 2003, frĂšre Roger le rappelle : « (La source de l’espĂ©rance) est en Dieu qui ne peut qu’aimer et qui nous cherche inlassablement » (1)

 

Dans les Ecritures hĂ©braĂŻques, cette Source mystĂ©rieuse de la vie que nous appelons Dieu se fait connaĂźtre parce qu’il appelle les humains Ă  entrer dans une relation avec lui : il Ă©tablit une alliance avec eux. La Bible dĂ©finit les caractĂ©ristiques du Dieu de l’alliance par deux mots hĂ©breux : hased et emet (par ex : Exode 34,6 ; Psaume 25,10 ; 40, 11-12 ; 85, 11). En gĂ©nĂ©ral, on les traduit par « amour » et « fidĂ©lité ». Ils nous disent, d’abord, que Dieu est bontĂ© et bienveillance dĂ©bordantes pour prendre soin des siens et, en deuxiĂšme lieu, que Dieu  n’abandonnera jamais ceux qu’il a appelĂ©s Ă  entrer dans sa communion.

 

VoilĂ  la source de l’espĂ©rance biblique. Si Dieu est bon et s’il ne change jamais son attitude ni ne nous dĂ©laisse jamais, alors, quelles que soient les difficultĂ©s –si le monde tel que nous le voyons est tellement loin de la justice, de la paix, de la solidaritĂ© et de la compassion- pour les croyants, ce n’est pas une situation dĂ©finitive ; dans leur foi en Dieu, les croyants puisent l’attente d’un monde selon la volontĂ© de Dieu ou, autrement dit, selon son amour.

 

Dans la Bible, cette espĂ©rance est souvent exprimĂ©e par la notion de promesse. Quand Dieu entre en rapport avec les humains, cela va de pair en gĂ©nĂ©ral avec la promesse d’une vie plus grande. Cela commence dĂ©jĂ  avec l’histoire d’Abraham : « Je te bĂ©nirai, dit Dieu Ă  Abraham. Et par toi se bĂ©niront toutes les familles de la terre » (GenĂšse 12, 2-3).

 

Une promesse est une rĂ©alitĂ© dynamique qui ouvre des possibilitĂ©s nouvelles dans la vie humaine. Cette promesse regarde vers l’avenir, mais elle s’enracine dans une relation avec Dieu qui me parle ici et maintenant, qui m’appelle Ă  faire des choix concrets dans ma vie. Les semences de l’avenir se trouvent dans une relation prĂ©sente avec  Dieu.

 

Cet  enracinement dans le prĂ©sent devient encore plus fort avec la venue de JĂ©sus le Christ. En lui, dit Saint Paul, toutes les promesses de Dieu sont dĂ©jĂ  une rĂ©alitĂ© (2 Corinthiens 1,20).  Bien sĂ»r, cela ne se rĂ©fĂšre pas uniquement Ă  un homme qui a vĂ©cu en Palestine il y a deux mille ans. Pour les chrĂ©tiens, JĂ©sus est le RessuscitĂ© qui est avec nous dans notre aujourd’hui . « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin de l’ñge » (Matthieu 28.20.

 

 

Un autre texte de saint Paul est encore plus clair.

« L’espĂ©rance ne déçoit point, parce que l’amour de Dieu a Ă©tĂ© rĂ©pandu dans nos cƓurs par le Saint Esprit qui nous fut donné » (Romains 5, 5). Loin d’ĂȘtre un simple souhait pour l’avenir sans garantie de rĂ©alisation, l’espĂ©rance chrĂ©tienne est la prĂ©sence de l’amour divin en personne, l’Esprit Saint courant de vie qui nous porte vers l’ocĂ©an d’une communion en plĂ©nitude.

 

Texte publié sur le site de Taizé

 

(1)            Cette rĂ©flexion sur l’espĂ©rance chrĂ©tienne est la premiĂšre partie d’un texte sur l’espĂ©rance publiĂ© sur le site de Taizé : http://www.taize.fr/fr_article1080.html  .  Nous avons pensĂ© la comuniquer sur ce blog, car elle est formulĂ© en termes trĂšs accessibles, et nous y trouvons une consonance avec certains accents de la thĂ©ologie de l’espĂ©rance qui est proposĂ©e par JĂŒrgen Moltmann et apprĂ©ciĂ©e dans ce blog . Les accentuations en gras ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es par l’animateur de ce blog.

Les merveilles de la création

 

Le Grand Orchestre des Animaux

 

Courez admirer et Ă©couter le Grand Orchestre des Animaux.  Il joue Ă  Paris, Ă  la Fondation Cartier jusqu’au  8 janvier 2017. On y vient en famille pour le plus grand bonheur des enfants. Ils prennent le temps de s’asseoir pour regarder de bout en bout, chaque vidĂ©o, chaque spectacle. Ils ne veulent pas en perdre une miette.

 

animaux2 - Copie

 

Il y a lĂ  un hymne Ă  la crĂ©ation, la crĂ©ation du monde, sa beautĂ© inouĂŻe, le respect que nous lui devons, mais aussi Ă  la crĂ©ativitĂ© gĂ©niale des scientifiques et des poĂštes, auteurs de cette exposition. Que penser de ces piĂšges Ă  photo qu’ils ont dissĂ©minĂ©s çà et lĂ  pour capter des images insolites ?

 

DĂšs l’entrĂ©e, nous sommes accueillis par une grande fresque murale, un paysage d’animaux qui fait penser irrĂ©sistiblement aux peintures rupestres de Lascaux ou de la grotte Chauvet. Ensuite, c’est l’immersion totale dans un monde esthĂ©tique, sonore et visuel, dans un monde animal aujourd’hui menacĂ©.

 

J’ai beaucoup aimĂ© tout ce qui concerne la beautĂ© des oiseaux, leurs vols, les parades nuptiales. J’ai aimĂ© Ă©couter les voix du monde vivant non humain, des voix d’animaux enregistrĂ©s. J’ai aimĂ© leur beautĂ© et leur diversitĂ©.

 

Ici, il nous est donnĂ© de contempler le monde naturel, le monde Ă  nos yeux cachĂ©, ici dĂ©voilĂ©, et alors s’élĂšve en nous un chant d’action de grĂące et nous revient la mĂ©moire des psaumes sur la magnificence de la crĂ©ation.

 

GeneviĂšve Patte

 

Présentation du grand orchestre des animaux :

http://www.ushuaiatv.fr/actualités/le-grand-orchestre-des-animaux

Animer une Ă©mission de radio

« Paroles d’écriture » de Michel Bernard

 Michel Bernard, anime une Ă©mission culturelle dans une radio locale: « Paroles d’écriture » sur la radio:  « Agora Cote d’azur »

Nous lui avons posé quelques questions.

  1. En quoi consiste cette Ă©mission: « Paroles d’écriture »? Quelle est en est la finalitĂ©?

Cette Ă©mission, que j’ai conçue en 2011, et qui a Ă©tĂ© acceptĂ©e immĂ©diatement par Agora CĂŽte d’Azur, est centrĂ©e sur les livres et leur auteur. Je dirai, pour ĂȘtre prĂ©cis, d’abord sur l’auteur, et ensuite sur le livre. La finalitĂ© est de donner le dĂ©sir de lire et de dĂ©couvrir des auteurs. Je pense qu’au delĂ  le livre, il y a un ĂȘtre humain qui, mieux connu, provoquera le dĂ©sir de lire ce qu’il Ă©crit.

 

  1. Tu as créé cette émission en 2011. Dans quel contexte as-tu rencontré cette radio?

Alors, je prends conscience de l’importance de vulgariser, au sens le plus noble du terme, de sensibiliser, le plus de gens possible Ă  la lecture et Ă  l’Ă©criture. Ma rĂ©fĂ©rence, qui reste toujours inscrite dans tous les documents, reste la suivante : c’est une phrase de Louis Lavelle (1883-1951) : « La corruption de la parole et de l’Ă©criture est la marque de toutes les autres corruptions. »

Face Ă  cette citation, je rĂ©ponds : « La renaissance de la parole et de l’Ă©criture est le tĂ©moignage de toutes les autres renaissances « 

Dans cet esprit, une Ă©mission radio est un  mĂ©dia de qualitĂ©. Dont l’influence est beaucoup plus grande que nous le pensons. Ainsi, outre les auditeurs rĂ©gionaux de l’Ă©mission, elle est ensuite mise sur mon site, et entendue dans le monde entier par environ 60 000 personnes.

 

  1. Quel a Ă©tĂ© ton parcours de vie? Dans quelle mesure ce parcours t’a prĂ©parĂ© Ă  rĂ©aliser cette Ă©mission?

Un parcours de vie, unique certes, comme chaque parcours de vie. AprĂšs l’Ă©cole primaire, mon pĂšre refusant la poursuite de mes Ă©tudes, j’entre en pharmacie et passe mon CAP et mon Brevet Professionnel de prĂ©parateur en Pharmacie (Ă©quivalent Ă  un B.T.S). Puis aprĂšs plus de 10 ans de travail, je reprends mes Ă©tudes par correspondance, grĂące au C.N.T.E (Centre National de TĂ©lĂ©-Enseignement, devenu le C.N.E.D, Centre National d’Enseignement Ă  Distance), pour prĂ©parer l’examen d’entrĂ©e Ă  l’universitĂ©. Je rĂ©ussis. Alors tout en travaillant, je fais des Ă©tudes universitaires dans plusieurs disciplines, puis le doctorat troisiĂšme cycle, et le doctorat d’Ă©tat. Je travaille successivement, comme chargĂ© d’Ă©tudes, puis conseillĂ© professionnel au ministĂšre du travail. Puis directeur adjoint Ă  l’ANPE ( Association Nationale pour l’Emploi), qui se crĂ©ait alors. Et Bertrand SCHWARTZ me demande de travailler avec lui sur un projet que tout le monde semble avoir oubliĂ© : les A.U.R.E.F.A : Association Universitaire RĂ©gionale d’Education et de Formation d’Adultes. Mais aprĂšs 68, ce projet est annulĂ©. Alors j’entre comme maĂźtre de confĂ©rence associĂ© Ă  l’IUT de Nantes pour crĂ©er un dĂ©partement. Ensuite, je deviens professeur et crĂ©ais 5 DESS (DiplĂŽme d’Etudes SupĂ©rieures SpĂ©cialisĂ©es). Le dernier, sur la distance, sera crĂ©Ă© Ă  Paris II, oĂč je suis affectĂ©. Si alors, j’avais acceptĂ© de rĂ©sider Ă  Paris, ma carriĂšre aurait encore Ă©voluĂ©. Mais les Ă©vĂšnements de la vie me conduisent vers d’autres dĂ©cisions. Ce passage par une activitĂ© professionnelle avant de devenir universitaire, ainsi que la culture de l’artisan, transmise  par mon pĂšre, m’ont profondĂ©ment marquĂ©.

Alors, plus que l’universitĂ©, j’envisageais l’amĂ©nagement du territoire ou le journalisme. Ainsi je peux dire que la conception et la rĂ©alisation de cette Ă©mission ont mis en valeur des compĂ©tences et des valeurs en sommeil.

 

Comment se réalise le choix des sujets et des personnes interviewées?

Je dispose d’une totale libertĂ© pour le choix des auteurs et des livres. Ainsi, par exemple, j’accueille Edgar Morin, Boris Cyrulnik, Bertrand Vergely, ou des auteurs moins connus, mais de grande qualitĂ©, selon moi. A cela j’ajouterai que depuis 2018/2019, je prends un thĂšme annuel. En 2018-2019 : Ce monde oĂč va-t-il? En 2019-2020 : Explorer notre quotidien.

 

Au fil des années, quelles lignes de force émergent de ce travail?

Je retiendrai plus précisément les trois lignes force suivantes:

1 – La qualitĂ© et la disponibilitĂ© des personnes que je sollicite. Il en rĂ©sulte des liens Ă©troits.

2 – De la part des auditeurs, dĂ©couverte, surprise et encouragement.

3 – Pour moi, un nouvel apprentissage et au sens concret du terme : Vivre le Nouvel Esprit Educatif (titre de l’un de mes livres).

 

Peux-tu rapporter quelques rencontres qui ont été marquantes pour toi?

Chaque rencontre est singuliĂšre et marquante. Mais je retiendrai peut ĂȘtre, outre les auteurs par ailleurs trĂšs connus : GeneviĂšve Callerot (centenaire), DaniĂšle Baudot-Laksine, la plus grande Ă©crivaine du pays de Grasse et morte prĂ©maturĂ©ment, StĂ©phane Udovitch , pianiste remarquable, Zarina Khan, une femme au parcours international, ou encore l’entretien avec ma fille Ana Paola.

 

Comment  cette ressource est-elle mise en valeur? Quel est le rÎle du site dédié: « Arts Culture, Education tout au long de la vie »?

Cette Ă©mission est mise en valeur par une radio locale de grande qualitĂ©, Agora CĂŽte d’Azur, puis sur mon site www.artscultureseducation.fr  A cela s’ajoute maintenant, directement sur mon site, quatre autres sĂ©ries d’Ă©missions. Un projet devrait voir le jour Ă  la rentrĂ©e : 9 penseurs oubliĂ©s du 20Ăšme siĂšcle Ă  connaĂźtre pour le 21Ăšme siĂšcle. J’Ă©tudie aussi actuellement la possibilitĂ© de contribuer Ă  une banque  d’Ă©missions radio pour l’Afrique.

Enfin, mon site ne comporte pas que ces Ă©missions, il comporte Ă©galement plusieurs rubriques, dont une rĂ©cente : « Les Nouveaux Colibris ». Il s’agit de brĂšves notes de lecture, intĂ©grant parfois, une Ă©mission radio. Il y aura 50 notes Ă  la fin 2019 et 100 Ă  la fin 2020.

 

Comment l’audience a-t-elle Ă©voluĂ©?  Quelles relations?

L’audience Ă©volue surtout de bouche-Ă -oreille car aucune autre publicitĂ© n’est faite par ailleurs. Et j’essaie le plus possible, par l’intermĂ©diaire d’un mail, d’entrer en contact avec les auditeurs.

 

Michel, je te remercie de cet entretien et de ces réponses spontanées, as-tu quelque chose à rajouter? 

Oui Jean, Je veux d’abord rendre hommage, Ă  tout ce que tu fais, Ă  ton site, « vivre et espĂ©rer », Ă  la qualitĂ© de tes notes de lecture. Toi comme moi, continuons d’agir en retrait de notre profession antĂ©rieure, mais avec le soucis constant de donner, d’offrir, de crĂ©er, jusqu’Ă  notre dernier souffle.

C’est dans cette perspective que j’ai crĂ©Ă© en septembre 2018 le collĂšge international de sĂ©nior. Harmattan (site : cis-h.org).

Merci Michel. C’est une amitiĂ© rĂ©ciproque. Ton nouveau site est vĂ©ritablement un centre de ressources Ă  l’oral bien sĂ»r Ă  travers le lien avec les Ă©missions, et aussi Ă  l’écrit. C’est une belle ouverture culturelle. Nous nous rejoignons dans un dĂ©sir de comprĂ©hension et de partage

J H

Bonté et beauté en partage

http://www.helenexley.fr/home/wp-content/uploads/2016/12/Messages-damour-Un-cadeau-%C3%A0-colorier_9782873889036.-450x450.jpgLes petits livres Exley (1)

Oui, dans ce monde troublĂ© oĂč le mal se fait beaucoup voir, nous avons besoin d’entendre des voix positives, celles qui nous parlent de bontĂ©, de beautĂ© et de vĂ©ritĂ©. Lorsque l’ombre se propage, nous avons besoin de regarder vers la lumiĂšre et d’y trouver rĂ©confort pour notre cƓur et encouragement pour notre conduite. Dans tout ce qui peut paraĂźtre chaotique, nous avons besoin de points de repĂšre qui nous rappellent les va         leurs fondamentales. En s’adressant jadis aux chrĂ©tiens de Philippes (EpĂźtre aux Philippiens 4/8), Paul leur Ă©crivait : « Que tout ce qu’il y a de vrai, de noble, d’honorable, ce qui a une rĂ©elle valeur et ce qui est juste, pur et digne d’ĂȘtre aimĂ©, occupe vos esprits. Tendez vers tout ce qui s’appelle vertu et mĂ©rite louange ». Ces paroles peuvent ĂȘtre entendues par tous ceux qui, aujourd’hui, savent ou pressentent que la voix de la conscience est aussi le chemin du bonheur.

 

Les livres cadeaux Exley

Les livres cadeaux, signĂ©s Helen Exley, rĂ©pondent Ă  ces aspirations. Car ils apportent des paroles de sagesse capables d’inspirer un genre de vie. Et ils sont lĂ  pour ĂȘtre partagĂ©s, Ă©changĂ©s dans des gestes d’amitiĂ©. « Vos pensĂ©es, si pleinement chargĂ©es de sens, si Ă©mouvantes dans les mots et dans les sentiments, sont un secret de bonheur et de paix » Ă©crit ainsi une lectrice. « Nous ne finirons jamais de les mĂ©diter et de les approfondir. Ce sont d’infinis trĂ©sors d’amour et de sagesse. Elles nous permettent de nous relever, de rouvrir les yeux sur un nouvel horizon, de sortir de nos dĂ©couragements, de nos peurs, de nos rĂ©voltes, de garder grandeur et dignitĂ© et de nous attacher Ă  rechercher les valeurs essentielles de la vie ». (Emmanuelle Z).

Ecoutons ce que nous dit Helen Exley sur la maniĂšre dont elle crĂ©e les livres paraissant dans ses collections. « Je pense Ă  toutes celles et Ă  tous ceux qui liront les citations que je rassemble. La radio joue en sourdine. Je m’assieds de façon Ă  pouvoir regarder les arbres et le jardin. Ce sont les arbres, surtout, qui me donnent le sens de la beautĂ©, la certitude d’appartenir au monde. Les citations m’interpellent Ă  titre personnel. Je les dispose en fonction de mes Ă©motions et de mes sentiments. Je les lis toutes pour choisir le plus exactement l’idĂ©e voulue. Je ne choisis pas une citation en fonction de son auteur. Je choisis celle qui traduit le mieux une Ă©motion ».

Effectivement, les citations proviennent d’auteurs trĂšs variĂ©s quant Ă  l’époque, la nationalitĂ©, l’activitĂ©, la sensibilitĂ© religieuse ou philosophique.

Reportons-nous par exemple au petit livre : « Parlez-moi de joie ». En voici quelques citations.

« Comme c’est merveilleux, absolument merveilleux, je le redis, vraiment merveilleux ; ensuite vient l’allĂ©gresse muette » (William Shakespeare 1564-1616).

« La joie est le fruit naturel d’un cƓur brĂ»lant d’amour » (MĂšre ThĂ©rĂ©sa 1910-1997).

« Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l’autre : voilĂ  le secret du bonheur » (Georges Bernanos 1888-1948).

« Ce que je vis fut l’allĂ©gresse gĂ©nĂ©rale : chaque chose semblait renvoyer le mĂȘme sourire au monde » (Dante 1265-1321).

« Lorsque tu atteindras le cƓur de la vie, tu trouveras la beautĂ© en toute chose » (Kahlil Gibran 1883-1931).

« Le soleil ne luit pas pour deux ou trois arbres, mais pour la joie du monde entier » (HenryWard Beecher).

« Les justes jubilent devant la face de Dieu. Ils exultent et dansent de joie » (Psaume 68).

« Avant tout, n’oublions pas qu’un acte de bontĂ© est en lui-mĂȘme un acte de bonheur. C’est la fleur d’une longue vie intĂ©rieure de joie et de contentement » (Maurice Maeterlinck 1862-1949).

 

Des collections porteuses de valeurs.

A travers ces extraits, nous voyons combien la recherche de sens est premiĂšre. Et, comme l’éventail des collections en tĂ©moigne, cette recherche de sens porte des valeurs.

En effet, certains thĂšmes sont privilĂ©giĂ©s. Ce sont les sentiments d’affection qui s’expriment dans toute la gamme des relations familiales : Ă©poux, parents, enfants, grands parents
et aussi des Ă©vĂ©nements familiaux : mariages, naissances, anniversaires. Quelques titres : Ma fille, ma joie. Un bĂ©bĂ©, quel bonheur ! MĂšres et filles. Les grands mĂšres. A mon cher papa. Et, sur un registre comparable, l’amitiĂ© est exaltĂ©e dans de nombreuses parutions. Bref, la relation est au premier plan.

Une grande attention est portĂ©e Ă©galement aux qualitĂ©s de l’ĂȘtre, aux vertus, Ă  la profondeur de l’existence : les valeurs : lumiĂšre de la vie. Sagesse pour notre temps. Parlez-moi de bontĂ©, de beautĂ©, de simplicitĂ©, de compassion, de courage, d’espoir, de joie


Plus gĂ©nĂ©ralement, il y a ici la proposition et la recherche d’un genre de vie s’exprimant dans la profondeur et l’harmonie : La grĂące du moment prĂ©sent. Prendre le temps de vivre. Suivre son chemin. Le bonheur existe.

Dans ces collections, on parle aussi de diverses occupations, source de bien ĂȘtre : les sports, les animaux domestiques


Quelle agrĂ©able diversité ! Quelle fraĂźcheur aussi dans l’expression ou l’humour est bien prĂ©sent !

Ces livres se caractĂ©risent Ă©galement par la qualitĂ© de leur prĂ©sentation. Chaque citation est accompagnĂ©e par une photo, un dessin, une aquarelle, une reproduction d’Ɠuvre d’art. Il y a vraiment une recherche de la beautĂ© des formes dans des styles qui se diversifient actuellement en fonction de l’évolution des sensibilitĂ©s. L’éditeur a acquis un savoir faire qui permet l’expression de la pensĂ©e dans un Ă©crin ou se conjuguent la beautĂ© de l’illustration et une ingĂ©niositĂ© technique particuliĂšrement Ă  l’Ɠuvre dans certaines collections comme les tout-petits-livres.

 

L’inspiration biblique et la sagesse des nations.

Au dĂ©part de cette prĂ©sentation, nous avons Ă©voquĂ© une parole de Paul dans l’épĂźtre aux Philippiens (Phil 4/8). Paul adopte et met en valeur le positif de son environnement culturel.

Dans une introduction Ă  la lecture de la Bible (2), un grand bibliste britannique, N.T.Wright, montre comment le Nouveau Testament se dĂ©veloppe dans une relation de dialogue avec la culture de l’époque. Si un tri est Ă  opĂ©rer, les valeurs positives sont retenues et mises en valeur. Dans l’épĂźtre aux Romains, « Paul peut reconnaĂźtre un lien profond entre les perceptions du bien et du mal qui existe dans le monde et celles auxquelles l’Eglise chrĂ©tienne peut adhĂ©rer » (4).

La mĂȘme rĂ©alitĂ© est observable dans l’Ancien Testament.

Pasteur baptiste, engagé dans la Société Biblique britannique, David Spriggs a publié un article remarquable sur cette question (5).

Il y montre l’importance des textes de sagesse dans l’Ancien Testament : Proverbes, Job, EcclĂ©siaste, mais aussi : Psaumes, Ruth, l’histoire de Joseph
 « A travers la tradition biblique, il est juste de considĂ©rer la sagesse comme une des voies principales dans laquelle IsraĂ«l reconnaissait ses liens avec les cultures environnantes et essayait d’en explorer les implications
  La sagesse hĂ©braĂŻque n’est pas une crĂ©ation isolĂ©e en IsraĂ«l. Au contraire, elle s’inscrit dans une grande tradition intellectuelle qui a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e pendant des siĂšcles Ă  travers les pays du Croissant Fertile ».

Il se trouve qu’au XIXĂš siĂšcle, nous dit David Spriggs, l’importance de la sagesse dans l’Ancien Testament a Ă©tĂ© de plus en plus mĂ©connue. A cette Ă©poque, dans l’environnement du positivisme, on s’est Ă©loignĂ©e d’une thĂ©ologie de la crĂ©ation. L’accent a Ă©tĂ© mis sur l’histoire. On s’est attachĂ© Ă  ce qui Ă©tait unique dans la foi d’IsraĂ«l, et finalement, cette particularitĂ© est devenue le principal indicateur de la RĂ©vĂ©lation. L’approche de la sagesse a ainsi Ă©tĂ© marginalisĂ©e. Et, dans le mĂȘme temps, on a surĂ©valuĂ© tout ce qui diffĂ©renciait la religion chrĂ©tienne par rapport Ă  ce qui est fondamentalement humain Ă  l’intĂ©rieur d’une bonne sociĂ©tĂ©.

David Spriggs nous rappelle que, pour IsraĂ«l, le fondement de la sagesse rĂ©side dans la crĂ©ation. Dieu a crĂ©Ă© le monde entier et tous les peuples du monde. Le monde lui appartient et ainsi « les structures profondes qui sous-tendent une vie rĂ©ussie, tant sur le plan personnel et familial que sur le plan communautaire et international, sont inscrites par Dieu dans le monde
 Bien qu’il y ait lĂ  une rĂ©alitĂ© mystĂ©rieuse, ces structures (la maniĂšre dont les choses marchent le mieux) sont plus ou moins accessibles Ă  celui qui est Ă  leur recherche. Ceux qui connaissent Dieu Ă  travers une RĂ©vĂ©lation spĂ©ciale (c’est Ă  dire dans l’Ancien Testament, les IsraĂ©lites) seront en principe davantage capables de percevoir avec clartĂ© les marques de Dieu dans les structures de la vie ordinaire. D’oĂč la pensĂ©e que la rĂ©vĂ©rence pour Dieu est le commencement de la sagesse. Dans cette perspective, la sagesse devient un pont entre le peuple particulier d’IsraĂ«l marchant dans son alliance avec Dieu et les autres peuples ».

Cette analyse Ă©claire la situation d’aujourd’hui. La perte de la dimension biblique de la sagesse  a des consĂ©quences sensibles. Elle va de pair avec une surestimation des diffĂ©rences entre l’Eglise et la sociĂ©tĂ© environnante et, en consĂ©quence, une sĂ©paration croissante entre ces deux univers. Dans cette perspective, certaines communautĂ©s chrĂ©tiennes s’enferment dans un univers religieux plutĂŽt que de s’engager dans la sociĂ©tĂ© en rĂ©ponse Ă  l’appel d’en ĂȘtre le sel et la lumiĂšre. La sagesse prĂ©sente dans la Bible est lĂ  pour nous aider Ă  nous engager dans la vie humaine ordinaire. Elle donne la capacitĂ© de trouver et de suivre la voie de Dieu dans un monde difficile et aussi d’aider les autres Ă  dĂ©couvrir cette voie.

 

Les petits livres Exley . Un apport spirituel.

Cette réflexion biblique nous dit combien la sagesse est précieuse.

Les choix des collections Helen Exley ne sont Ă©videmment pas la consĂ©quence d’une orthodoxie religieuse. Mais des chrĂ©tiens peuvent y reconnaĂźtre des valeurs avec lesquelles ils sont en affinitĂ©. Ces livres nous parlent de sagesse dans une vie humaine ordinaire. On peut y voir une action de l’Esprit en train de construire des ponts et de susciter l’émergence d’une sagesse, Ă  partir de diffĂ©rentes cultures et d’un vaste ensemble de pensĂ©es issues d’une littĂ©rature internationale.

JĂ©sus nous donne un critĂšre de discernement : juger l’arbre Ă  ses fruits. Manifestement, ces livres contribuent Ă  une Ă©lĂ©vation de la pensĂ©e. Ils encouragent. Ils rĂ©confortent. Ils incitent Ă  aimer. Bien sĂ»r, il appartient au lecteur d’évaluer, pour lui–mĂȘme,  les paroles reçues, d’exercer un discernement. Mais il y a dans ces collections un Ă©clairage Ă  ne pas ignorer. VoilĂ  des ressources qui correspondent aux aspirations de personnes engagĂ©es dans une quĂȘte spirituelle. Et elles sont disponibles pour exprimer un geste d’amitiĂ©. Quel cadeau !

J H

(1)            Site internet : www.helenexley.fr  VoilĂ  plus de trente ans que, depuis l’Angleterre, Helen Exley crĂ©e de « beaux-petits-livres-cadeaux » : recueils de citations, de petits textes courts de paroles de sagesse ou livres d’humour. Depuis vingt ans, en collaboration avec Helen Exley, ces livres sont adaptĂ©s en langue française, enrichis par des textes francophones et diffusĂ©s par une maison d’édition belge. Une partie du catalogue accessible sur le site.

(2)             N.T.Wright. Scripture and the authority of God. SPCK. 2005.

« The New Testament stands in dialogical relation with all human culture ». (p.43-44).

(3)            David Spriggs. The Bible as wisdom today : a key to cultural engagement ? The Bible in Transmission, summer 2004, p.13-15.

Une jeunesse engagée pour une société plus humaine et plus durable

Interview de Myriam Bertrand, volontaire du service civique Ă  Initiatives et Changement (septembre 2013- mars 2014)

Myriam Bertrand vient de terminer un master 2 en communication. Pour cette formation, elle a accompli son stage de fin d’étude dans l’association « Colibris », Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. Et comme volontaire du service civique, Ă  la rentrĂ©e 2013, pour une pĂ©riode de six mois, elle s’engage dans l’association « Initiatives et Changement » pour y travailler dans le domaine de la communication et du financement de l’association. Selon Myriam, ces deux associations ont « en commun de vouloir aider les acteurs du changement de la sociĂ©tĂ© ». La dĂ©marche de Myriam tĂ©moigne aussi d’un projet de vie. Elle rĂ©pond ici Ă  quelques questions sur sa motivation, sur son parcours, sur ses intentions.

J H

Myriam présentation

Myriam, quel a Ă©tĂ© ton parcours universitaire ? Pourquoi t‘es –tu engagĂ© dans une formation en communication ? Qu’est-ce qui te semble important dans ce que tu as appris ?

Tout d’abord, merci d’ĂȘtre venu me trouver pour rĂ©aliser cette interview. Je suis heureuse de pouvoir montrer que tout comme moi, des jeunes sont motivĂ©s pour faire Ă©voluer la sociĂ©tĂ©. J’ajouterais que nous sommes tous acteurs du changement, par nos actes, jeunes, adultes, enfants. C’est pourquoi, il m’a de suite semblĂ© important de me poser ces questions : quelle sociĂ©tĂ© je souhaite ? Quelles actions puis-je rĂ©aliser pour participer Ă  faire Ă©voluer la sociĂ©tĂ© ?

Primo : travailler sur moi. Il n’y a ni noir ni blanc que des nuances de gris. Ce qui est important, je pense, c’est savoir s’écouter et avancer Ă  son rythme. La vie, c’est ĂȘtre en constante Ă©volution, avancer pas Ă  pas.

Secondo : exercer un mĂ©tier pour lequel je pense avoir certaines compĂ©tences et l’appliquer pour des projets qui participent Ă  rendre la sociĂ©tĂ© plus humaine, plus durable.
Il s’est avĂ©rĂ© que ce mĂ©tier est dans le domaine de la communication. Cette derniĂšre est prĂ©sente partout. Elle est un fabuleux outil que je souhaite mettre Ă  disposition des acteurs du changement. En plus de mon Master 2 en communication, j’ai une licence Administration Economique et Social, parcours commerce et affaires internationales qui m’a permis de dĂ©velopper mon ouverture au monde et ma polyvalence en Ă©tudiant diverses disciplines : droit, Ă©conomie, sociologie, gestion, informatique, etc.

Le voyage est Ă©galement un Ă©lĂ©ment important dans ma formation : celle de la vie. Aller Ă  la rencontre des diffĂ©rentes cultures, voir ce qui se passe autre part, pour s’inspirer, s’informer, grandir, apprendre sur soi et les autres.

Quelle est la motivation profonde qui t’a amenĂ© Ă  choisir comme premiĂšre expĂ©rience professionnelle, deux associations qui veulent aider « les acteurs du changement de la sociĂ©tĂ© » : Colibris, puis

Auparavant, j’ai travaillĂ© au sein de l’entreprise EDF au service communication et Ă  la mission environnement. Le milieu de l’entreprise m’a permis de dĂ©velopper des compĂ©tences professionnelles certaines. Seulement, certaines choses manquaient Ă  mon Ă©panouissement, notamment la cohĂ©rence et le sens portĂ© Ă  mon travail et de ne pouvoir constater l’impact de mes actions. C’est pourquoi, j’ai choisi de faire mon stage de fin d’étude Ă  Colibris puis de rĂ©aliser un service civique Ă  Initiatives et Changement France afin d’agir directement pour une sociĂ©tĂ© humaine et durable et aider les acteurs du changement.
Au-delĂ  de mes vƓux – subjectifs – de changement de sociĂ©tĂ©, il y a ce qu’il est possible de faire aujourd’hui, dans le contexte que l’on connait. C’est pourquoi, il est intĂ©ressant et important pour moi d’expĂ©rimenter le travail dans diffĂ©rentes organisations et contextes. Je souhaite ĂȘtre la plus efficace possible et ne pas me fermer sur mes seules convictions. Il est, selon moi, plus productif de travailler avec les personnes que contre

Comment as-tu connu Initiatives et changement ? En quoi cette association correspond-elle Ă  tes aspirations ? Comment envisages-tu ton engagement dans le travail de cette association ?

A dire vrai, je ne connaissais pas Initiatives et Changement. Une personne de mon entourage m’en a parlĂ©. Je suis allĂ©e sur leur site internet (http://www.fr.iofc.org/home). Les programmes dans les domaines de l’éducation, du dialogue interculturel et de la paix vĂ©hiculent des messages forts et m’ont interpellĂ©. Mais alors, pourquoi n’en avais-je jamais entendu parlĂ© ? J’ai eu envie de contribuer Ă  leur visibilitĂ©. J’ai donc pris contact avec la responsable de communication pour prendre un peu plus connaissance de leurs objectifs et de leurs activitĂ©s. Notre Ă©change m’a plu et convaincu. Et quelque temps plus tard me voilĂ  Ă  travailler avec toute l’équipe !

Le temps passe vite. Mon contrat arrive dĂ©jĂ  Ă  son terme. Je remercie toute l’équipe : salariĂ©s, bĂ©nĂ©voles, administrateurs de leur accueil. Il y a encore beaucoup Ă  faire pour porter les actions rĂ©alisĂ©es par les 3 programmes ! Je suis heureuse d’avoir pu y participer.

Comment perçois-tu l’évolution de la sociĂ©tĂ© aujourd’hui ? A cĂŽtĂ© des aspects nĂ©gatifs, quelle sont les mouvements positifs ? Comment penses-tu y participer ?

#Les mĂ©dias traditionnels nous le rĂ©pĂštent sans cesse : nous sommes en « crise ». Je prĂ©fĂšre ne pas me pencher sur les aspects « nĂ©gatifs ». Comme tout le monde, j’écoute les informations, mais je prĂ©fĂšre mettre mon Ă©nergie Ă  construire du « positif ». Aujourd’hui, de nombreux acteurs participent Ă  rendre la sociĂ©tĂ© plus humaine et plus durable. A mettre plus de coopĂ©ration et moins de compĂ©tition ; Ă  partager et rĂ©investir la valeur ajoutĂ©e ; etc. MĂȘme si aujourd’hui tout ne peut pas ĂȘtre mis en Ɠuvre, des Ă©volutions sont possibles et se produisent. Le dĂ©fi : faire Ă©voluer intelligemment et pacifiquement la sociĂ©tĂ© en prenant en compte, au mieux, toutes les parties prenantes. Il y a beaucoup Ă  (rĂ©)inventer !
En ce qui me concerne, je souhaite mettre en lien les acteurs du changement pour en retirer le meilleur et ĂȘtre moi-mĂȘme actrice de changement et, quoi qu’il arrive, poursuivre mes rĂȘves.

#Jeune toi-mĂȘme, tu connais bien la jeunesse actuelle. Dans cette sociĂ©tĂ©, cette jeunesse rencontre des difficultĂ©s, mais elle est aussi innovante. Comment perçois-tu cette situation ? Pour toi, quelles sont les tendances positives dans la jeunesse d’aujourd’hui ?

#Il m’est difficile de rĂ©pondre Ă  cette question. La jeunesse est multiple. Elle Ă©volue dans un contexte que l’on appelle « crise ». On nous dit que les emplois diminuent, que les postes stables sont rares. On peut rĂ©agir de diffĂ©rentes maniĂšres face Ă  ces problĂ©matiques, par rapport Ă  ses moyens et ses convictions. Pour ma part, j’ai choisi d’ĂȘtre en accord avec moi-mĂȘme et de rĂ©aliser des projets novateurs et humains tout en prenant en compte le modĂšle Ă©conomique actuelle.

#En annonçant sur facebook ton entrĂ©e Ă  « Initiatives et changement », tu as communiquĂ© un message qui est au cƓur de cette association : « Changer soi-mĂȘme pour que le monde change ». Pratiquement, qu’est ce que cela veut dire pour toi ? Comment cela se vit-il ?

#Selon moi, il est important d’ĂȘtre en accord entre ce que l’on dit et ce que l’on fait. Je n’ai pas assez d’une vie pour accomplir tout ce que je dis, mais je compte bien y tendre comme je peux. Et surtout ĂȘtre patiente et tolĂ©rante avec moi-mĂȘme.

#Comment envisages-tu l’avenir ? Quels sont tes souhaits et tes projets ?

#Pleine d’aventures, de voyages, de rencontres, d’imprĂ©vus, de remises en question, d’apprentissage, tomber pour mieux me relever : la vie !
J’ai toujours eu en tĂȘte de construire mon propre projet, selon mon expĂ©rience, mes dĂ©couvertes, mes compĂ©tences, pour apporter une pierre parmi tant d’autres Ă  l’édifice du monde.

#Interview de Myriam Bertrand