C’est la question qui a été posée à Cécile Entremont et à laquelle elle répond dans une interview rapportée dans la vidéo ci-dessous.
Cécile Entremont est psychologue clinicienne, psychothérapeute et docteure en théologie. Son parcours est relaté dans une interview accessible sur le site de Témoins (1). Et, au cours des dernières années, elle s’est engagée dans la voie de l’accompagnement spirituel en lien avec l’association Aaspir où elle collabore avec Lytta Basset, une théologienne auteure de nombreux livres où elle apporte un éclairage original pour le vécu à la lumière de sa lecture des textes évangéliques (2). Cécile a développé un centre d’accueil en Bourgogne où elle propose des sessions d’accompagnement et de formation (3). Elle vient également de publier un livre où elle s’interroge sur les aspirations, les peurs et les questionnements des gens d’aujourd’hui et apporte, en réponse, le fruit de sa recherche et de son expérience : « S’engager et méditer. Dépasser l’impuissance, préparer l’avenir » (4). Cécile Entremont est intervenue récemment à la journée organisée par l’association Témoins sur le thème : « Parcours de foi aux marges des cadres institutionnels » (5).
De par sa profession et par ses engagements, Cécile est en relation avec de nombreuses personnes en recherche. Au cœur de la foi chrétienne, telle que Jésus nous la communique, il y a bien une inspiration majeure : la révélation et la manifestation de l’amour de Dieu. Mais cette affirmation a souvent été brouillée par des malentendus. Et, pour de nombreuses personnes aujourd’hui, la représentation de Dieu ne va pas non plus de soi. En réponse à la question : « Comment aujourd’hui dire au mieux l’amour de Dieu et ainsi faciliter sa réception ? », Cécile Entremont nous répond ici dans une courte interview en vidéo réalisée par Alain Gubert (6).
Les contextes culturels et spirituels sont aujourd’hui très divers. Dans le contexte de son environnement, Cécile nous décrit un cheminement spirituel en écho à cette question. Ainsi se dégagent trois grandes pistes : émerveillement en présence de ce qui invite au dépassement, comme la beauté de la nature, rencontre avec le profond de l’humain, pressentiment d’un au delà…(7). En regard, Cécile Entremont mentionne l’œuvre de Maurice Bellet, théologien, philosophe et psychanalyste, une oeuvre de longue haleine à la recherche de l’essentiel du message évangélique (8). Cette interview ouvre un horizon de recherche.
(6) « Comment aujourd’hui dire au mieux l’amour de Dieu et faciliter ainsi sa réception ? » Interview de Cécile Entremont par Alain Gubert. Réalisation technique : Pierre-Jean Gubert (entreprise Carrousel).
A la demande de sa grand-mère (1), à dix ans, Manon Aurenche nous communique ses observations sur l’école anglaise dans laquelle elle vient d’entrer. Comment ne pas être admiratif devant ses qualités d’observation, de réflexion, d’expression !
Et il y bien une impression qui ressort : cette école publique municipale d’un quartier populaire de Londres, avec une population en majorité originaire du Pakistan ou du Bangladesh, la « Carlton school », est une école où on vit en relation. On peut s’y exprimer librement. La convivialité est active et encouragée. La diversité est reconnue. La condition, c’est le respect de l’autre. La caractéristique, c’est un climat de confiance.
Manon note :
« L’ambiance anglaise est très différente, car on a le droit de se lever et de parler pour discuter du travail en cours ».
« La maîtresse est tout le temps positive, très attentive aux problèmes des enfants et elle explique très bien ».
« On a, de temps en temps, des réunions de classe pour parler d’un thème, en particulier comme l’amitié ou : c’est quoi une bonne relation ? ».
« « La Rainbow Room (la salle Arc en Ciel) sert à calmer les enfants et à les faire s’expliquer en racontant chacun (e) leur vision du problème. Puis ils demandent à des enfants témoins de donner leur avis… ».
« A l’école, il y a des assemblées (assembly », c’est à dire des moments où toute l’école est réunie. Elles sont différentes à chaque fois. Par exemple, il y en a sur le chant dans lesquelles on chante. Une autre fois, sur le thème du harcèlement… »
Quand un enfant peut ainsi être reconnu, s’exprimer, participer, vivre en bonne entente, il peut être heureux. « J’aime beaucoup mon école anglaise », écrit Manon. « Elle et géniale ».
Depuis des décennies, le courant de l’éducation nouvelle œuvre pour promouvoir une école où l’on puisse apprendre dans un climat de confiance, de partage et d’entraide (2). Cette éducation est fondée sur des valeurs. Celles-ci sont inégalement actives dans les différentes sociétés, et parfois on doit avancer à contre-courant.
L’école anglaise, fréquentée par Manon, n’est pas, en soi, une « école nouvelle » . C’est une école publique d’un quartier populaire de Londres, mais elle participe à la même approche. Les cultures nationales sont différentes (3), mais, en France, de plus en plus de parents désirent que leurs enfants puissent apprendre dans une ambiance conviviale et créative. (4).
Bref, du bonheur à l’école. Ce témoignage tout simple de Manon nous dit : Oui, c’est possible !
J H
(1) Merci à Blandine Aurenche. Bibliothécaire, Blandine Aurenche a publié un article sur ce blog : « Susciter un climat de convivialité et de partage » : https://vivreetesperer.com/?p=1542
(3) En France, « Promouvoir la confiance dans une société de défiance » : https://vivreetesperer.com/?p=1306 Dans certains pays, l’enseignement public a muté vers une approche conviviale et créative. C’est le cas en Finlande comme l’expose « le film : Demain » : https://vivreetesperer.com/?p=2422
(4) Ce désir des parents s’expriment par exemple dans le développement rapide des écoles Montessori en France.
Manon à l’école anglaise
Je m’appelle Manon, j’ai 10 ans. J’ai déménagé à Londres en septembre avec ma famille. Je suis à l’école Anglaise de mon quartier. L’école Anglaise est assez différente de l’école Française dans son organisation et pour plein d’autres choses encore…
L’ambiance en classe est très différente car on a le droit de se lever et de parler pour discuter du travail en cours. De plus, si on n’y arrive vraiment pas on peut aller au bureau de la maîtresse et elle vient à notre table, elle nous aide et nous écoute pour voir ce que l’on a compris et regarde sur quoi nous bloquons. En Angleterre, les enfants sont plus attentifs car ils décident de leurs propres règles de classe, tout en respectant celles de l’école qui sont les mêmes pour toutes les classes. Bon, on doit quand même souvent se mettre en ligne sans parler. Pour le silence, il y a un signal : la maîtresse lève la main en l’air et tape 3 tape trois fois dans les mains et tous les enfants répètent après elle. La politesse est aussi très importante.
Ma maîtresse s’appelle Tina, elle a les cheveux violet/rose. Ma prof de sport s’appelle Sharon, elle a plein de tatouages et de piercings. Tout ça pour vous dire qu’à Londres le style n’a pas d’importance ! Nous, par contre, nous sommes tous en uniformes. Contrairement à la France, certaines filles musulmanes portent le voile.
Mais revenons à ma maîtresse ! Je sais qu’elle est allemande car elle m’a dit qu’elle aussi était arrivée à 14 ans en Angleterre sans savoir parler anglais. Elle est tout le temps positive, très attentive aux problèmes des enfants et elle explique très bien. Les maîtresses ne sont PAS SEULES dans la classe, elles ont des aides (Teacher Assistants) pour certains élèves qui ont besoin d’une aide vraiment spéciale et d’autres pour le reste de la classe. Donc, dans ma classe, il y a parfois 5 personnes en plus de la maîtresse ! On a de temps en temps des réunions de classe pour parler d’un thème en particulier comme « l’amitié ou c’est quoi une bonne relation ? ». Et puis, on peut comme cela travailler souvent en petits groupes !
Pour régler les problèmes dans la cour, les Teacher Assistants envoient les enfants dans une salle qui s’appelle la Rainbow Room (la salle arc-en-ciel). C’est une salle qui sert à calmer les enfants et les faire s’expliquer en racontant chacun(e) leur version du problème. Puis ils demandent à des enfants témoins de donner leur avis. Le problème est vite réglé. Ceux qui se sont mal comportés comprennent pourquoi car on leur explique et les autres sont contents d’être écoutés.
A l’école, il y a des assemblées (Assembly) c’est à dire des moments où toute l’école est réunie dans une même salle. Elles sont différentes à chaque fois. Par exemple, il y en a sur le chant dans lesquelles on chante… Une autre fois sur le thème du harcèlement. Elles servent aussi à célébrer les Goldens Stars tous les vendredi. Les Goldens Stars sont les élèves de la semaine qui sont récompensés car ils ont bien travaillé ou qu’ils se sont bien comportés en classe. Les assemblées apprennent aux enfants à prendre la parole en public mais c’est très impressionnant quand on ne parle pas encore anglais !
On commence l’école à 8H45 et on fini à 15H30 tous les jours même le mercredi et on a moins de vacances MALHEUREUSEMENT ! Mais ce qui est super c’est qu’après l’école on peut rester pour faire des afterschools : coding club, musique (j’ai pu commencer la guitare et jouer devant toute l’école à la fête de Noël), football, netball, mandarin, science, cours de cuisine en famille, art, girl’s sport, piscine, etc…
Bref, même si mes copines de France me manquent beaucoup et que je suis pressée de parler Anglais, j’aime beaucoup mon école anglaise, elle est géniale !
« Chaque enfant apporte avec lui un nouveau commencement de vie dans le monde et se développe dans l’aurore de la plénitude à venir. S’ils sont des créatures de Dieu, ils sont créés pour cet avenir de sa création. Il faut donc considérer et accepter les enfants dans cette dimension transcendante où ils peuvent être eux-mêmes et se développer par eux-mêmes…Chaque enfant apporte avec lui quelque chose de nouveau dans le monde et ce renouvellement de la vie nous permet d’espérer quelque chose du royaume de paix promis avec sa plénitude de vie. « Les enfants sont différents », déclare à juste titre Maria Montessori en faisant référence à Emerson : « L’enfant est l’éternel Messie qui revient sans cesse dans l’humanité déchue pour la conduire vers le royaume des cieux » (1)
Dans son livre : « De commencements en recommencements », Jürgen Moltmann consacre ainsi son premier chapitre à « La promesse de l’enfant » (1) La reconnaissance du potentiel spirituel de l’enfant est une des découvertes de notre époque (2). La parole de Jésus, longtemps méconnue, est à nouveau entendue (3). Une bonne nouvelle à évoquer en ce temps de Noël que l’on aime recevoir comme un temps de nouveauté et de promesse.
J H
(1) Jürgen Moltmann. De commencements en recommencements. Une dynamique d’espérance. Empreinte temps présent, 2012 (Citation : p 28) https://vivreetesperer.com/?p=572
Un message de Robert Waldinger, directeur de la « Harvard study of adult development »
Qu’est ce qui contribue le plus à notre bonheur ? C’est une question qui se pose à tout âge, et aussi dans les jeunes générations qui s’interrogent sur leur devenir. On peut entendre parfois un désir de richesse, de célébrité ou bien l’éloge d’un travail acharné. Une recherche menée à l’Université de Harvard éclaire singulièrement notre réponse à ces questions. Directeur du projet » Harvard study ofadult development », dans un exposé à Ted X (1), Robert Waldinger nous décrit une enquête exceptionnelle parce qu’elle s’effectue dans une longue durée. « Pendant 75 ans, nous avons suivi les vies de 724 hommes, année après année », en les interrogeant sur toutes les dimensions de leur vie : travail, vie de famille, santé…. Ainsi, depuis 1938, les chercheurs enquêtent auprès de deux groupes initiaux : « Le premier est entré dans l’étude alors que les jeunes gens étaient dans la deuxième année d’Harvard. Le deuxième était un groupe de garçons d’un des quartiers les plus pauvres de Boston ». Aujourd’hui, 60 de ces 724 hommes sont encore vivants. Les trajectoires de ces personnes sont extrêmement diverses. « Ils ont grimpé toutes les marches de la vie. Ils sont devenus ouvriers, avocats, maçons, docteurs… Certains ont grimpé l’échelle sociale du bas jusqu’au sommet et d’autres ont fait le chemin dans l’autre sens ». Répétée tous les deux ans, la recherche menée auprès d’eux a permis de collecter un ensemble de données approfondies et variées depuis des interviews en profondeur jusqu’à des informations médicales.
Quelles sont les données qui résultent des dizaines de milliers de pages d’information qui ont été ainsi recueillies ? A partir de là, Robert Waldinger peut répondre à la question portant sur les conditions qui favorisent le bonheur. « Le message le plus évident est celui-ci : les bonnes relations nous rendent plus heureux et en meilleure forme. C’est tout ». Ainsi, « les connexions sociales sont vraiment très bonnes pour nous et la solitude tue. Les gens qui sont les plus connectés à leur famille, à leurs amis, à leur communauté, sont plus heureux, physiquement en meilleure santé et ils vivent plus longtemps que les gens moins bien connectés ». L’isolement est vraiment un fléau.
Mais on peut aller plus loin. « Il y a une deuxième leçon que nous avons apprise. On peut se sentir seul dans une foule ou dans un mariage. Ainsi, ce n’est pas le nombre d’amis que vous avez ou que vous soyez engagé ou non dans une relation, mais c’est la qualité de vos relations proches qui importe ». Cette qualité de la relation ressort également d’une autre démarche de la recherche. « Une fois que nous avons suivi les hommes jusqu’à leur quatre-vingtième année, nous avons voulu revenir vers le milieu de leur vie, vers la cinquantaine » et voir si nous pouvions prédire ce qu’ils deviendraient plus tard. « Nous avons rassemblé tout ce que nous savions sur eux à cinquante ans. De fait, ce n’est pas le taux de cholestérol qui prédit comment ils allaient vieillir. C’est le niveau de qualité de leurs relations ». « Les gens qui étaient les plus satisfaits de leurs relations à cinquante ans étaient également ceux qui étaient en meilleure santé à quatre vingt ans ». Robert Waldinger ajoute un troisième observation. « les bonnes relations ne prolongent pas seulement la santé, mais aussi l’état du cerveau. La mémoire de ces gens restent en forme plus longtemps. »
Cependant, en conclusion, Robert Waldinger commente ainsi sa recherche. Ne recherchons pas le spectaculaire. C’est tout un processus qui est en cause, une attitude « tout au long de la vie ». « Cela ne finit jamais ». « Les gens de notre étude qui étaient les plus heureux dans leur retraite, étaient ceux qui ont activement remplacé leurs collègues de travail par de nouveaux amis ». « Les possibilité sont pratiquement sans fin. Ce peut être quelque chose d’aussi simple que de remplacer le temps d’écran par du temps vécu avec des gens, ou raviver une vieille relation en faisant quelque chose de nouveau ensemble, ou rappeler ce membre de la famille à qui vous n’avez pas parlé depuis des années.. »
Le bienfait des bonnes relations ; c’est « une sagesse qui estvieille comme le monde ». « Une belle vie se construit avec de belles relations ».
Cette recherche nous apprend beaucoup sur les fondements d’une vie humaine accomplie. Dans la conscience croissante de l’interconnection qui prévaut dans l’univers, c’est seulement dans la relation que l’être humain peut s’épanouir. Et d’ailleurs, la spiritualité a pu être définie comme une « conscience relationnelle » (2) avec soi, avec les autres, avec la nature et avec Dieu. L’emploi croissant du terme « reliance » (3) est également significatif.
Cependant, cette importance primordiale de la relation telle qu’on peut la constater dans cette recherche, nous paraît s’inscrire dans une dimension plus vaste. Nous nous référons ici à JürgenMoltmann, un théologien qui nous invite à reconnaître l’œuvre de l’Esprit dans la communauté de la création. « L’ « essence » de la création dans l’Esprit est… « la collaboration » et les structures manifestent la présence de l’Esprit dans la mesure où elles font connaître l’ « accord général ». « Au commencement était la relation » (Martin Buber) (4). A la fin de son exposé, « Robert Waldinger évoque « une sagesse qui est vieille comme le monde ». Dans l’Evangile, Jésus nous invite à nous aimer les uns les autres.
A une époque où se manifeste à la fois un progrès de l’individualisation et un désir de relation, Jürgen Moltmann évoque « la multiplicité dans l’unité ». « Les créatures font l’expérience de la « communion de l’Esprit Saint » aussi bien sous la forme de l’amour qui nous unit que sous celle de la liberté qui permet à chacune d’advenir à elle-même selon son individualité propre ». Il y a en nous, les humains, un besoin profond de relation et la recherche menée à Harvard confirme l’importance vitale de ce besoin. Jürgen Moltmann exprime bien cette réalité et l’inscrit dans une perspective plus vaste.
« Il n’y a pas de vie sans relations…. Une vie isolée et sans relations, c’est à dire individuelle au sens littéral du terme et qui ne peut pas être partagée, est une réalité contradictoire en elle-même. Elle n’est pas viable et elle meurt… La vie naît de la communauté, et là où naissent des communautés qui rendent la vie possible et la promeuvent, l’Esprit de Dieu est à l’œuvre. Instaurer la communauté et la communion est manifestement le but de l’Esprit de Dieu qui donne la vie dans le monde de la nature et dans celui des hommes » (5).
La recherche menée à Harvard nous montre le bienfaits d’un vécu en relation. Bien sûr, ce vécu dépend de plusieurs variables. Certains peuvent le désirer et ne pas y parvenir pour diverses raisons. Mais l’objectif est pertinent.
Dans certains contextes, pour vivre pleinement en relation, il y a des obstacles à surmonter (6). C’est pourquoi nous sommes appelés à susciter des environnements propices à cette dimension essentielle de la vie (7). Les conclusions que Richard Waldinger tire de la « Harvard study of adult development » sont pour nous un éclairage et un encouragement.
(3) Origine et évolution du terme sur Wiktionnaire : https://fr.wiktionary.org/wiki/reliance Céline Alvarez, dans un remarquable livre sur « Les lois naturelles de l’enfant » (Les Arènes, 2016) consacre un chapitre entier sur les bienfaits de la reliance dans une classe d’école maternelle mettant en œuvre une pédagogie d’inspiration montessorienne confirmée scientifiquement : « La puissance de la reliance » (p 353-374)
(4) Jürgen Moltmann . Dieu dans la création. Traité écologique de la création . Cerf, 1988 (p 25)
(5) Jürgen Moltmann. L’Esprit qui donne la vie. Cerf, 1999 ( p 298)
(7) Rappelons ici le chapitre du livre de Céline Alvarez sur la reliance qui se réfère également à la recherche que nous venons de présenter. Sur ce blog, voir aussi : « Un environnement pour la vie » : https://vivreetesperer.com/?p=2041 et une méditation de Guy Aurenche : « Briser la solitude » . https://vivreetesperer.com/?p=716
Cosy, réconfort, joie partagée dans un bonheur simple… Il y a dans nos vies et notamment dans nos vies familiales, des moments où nous éprouvons très concrètement la joie d’aimer et d’être aimé, un bonheur sans mélange qu’il est bon de pouvoir exprimer avec reconnaissance. Hélène nous fait part d’un de ces moments de grâce où tout s’accorde harmonieusement…
J H
Réconfort intérieur
Notre Papi, aux couleurs argentées, au regard patient et sage, aux paroles souvent pleines d’encouragements, de maturité et faites d’expériences justes, enrichissantes et éclairantes : Nous l’aimons beaucoup !
Pour tout ce qu’il est et tout ce qu’il donne…pour son soutien et sa compréhension si précieuses à nos yeux.
A son âge , lui offrir un cadeau d’anniversaire demande réflexion, alors voilà nous voulions quelque chose à l’image du réconfort qu’il distille autour de lui…de jolis verres à vin, pour des moments en partage, et pour lui, oui pour lui, un plaid, doux, chaud, bleu gris, et qu’elle fut sa surprise en découvrant ce grand carré de tissus tout en s’enveloppant dedans : « une sensation d’extrême protection et de confort réconfortant ». « C’est mon doudou !! »
Et alors une partie des plus petits enfants sont venus se blottir tout contre lui, un moment d’une tendresse inouïe qui nous restera en mémoire. Papi nous t’aimons, et dans un bout de tissus nous te prenons nous aussi tous dans nos bras. Merci à toi !!