2 Un projet n’est plus suscité par une image de ce que je dois être
Mais
Provient du désir intérieur
dans le discernement de ce qui est important
juste
Exemple : relation plus qu’action
3 Ne pas posséder, mais gérer :
Libre dans la richesse comme dans la pauvreté
Accueillir des biens à notre disposition
Réfléchir aux évènements
attitudes
Voir la profondeur des personnes : ce qui sort du cœur
Et resituer dans le règne de Dieu :
louange pour le bon
compassion et intercession pour le mauvais
4 La relation à l’autre n’est plus directe
Enracinée dans l’amour de Christ, je vis une plénitude à ma mesure.
L’autre dépend lui aussi de Dieu qu’il en soit conscient ou pas, et je le vois dans cette situation.
Il n’y a pas de prise directe entre deux personnes. La relation est via- Dieu. Ce qui me permet de rester moi-même quoique l’autre puisse penser de moi. Son jugement vient de lui et je me dis : il me voit comme ceci ou comme cela. Je tiendrais compte de ce qu’il me dit :
° en compliment : « J’admire ton énergie ». Je rend grâce à Dieu qui me la donne, mais aussi de la valeur de celui qui est capable de reconnaître cette énergie.
° Un reproche, une agressivité provoque en moi de la compassion, car je sens la souffrance intérieure de mon interlocuteur et je prie pour lui, j’en souffre pour lui.
Il y a plusieurs niveaux.
° Niveau intellectuel : comprendre la situation, l’attitude et réagir selon moi, selon ce que je crois vrai sans imposer ma vision comme absolue.
Réfléchir et chercher ce qui est juste dans la vision de l’autre.
Ne pas chercher à le convaincre car son cheminement ne m’appartient pas.
Autrefois, je cherchais ce que je devais dire pour témoigner de Dieu. Aujourd’hui, je suis plus tournée à découvrir le désir de l’autre et à dire simplement mon expérience, ma découverte.
C’est l’Esprit qui agit en l’autre
en moi
Cela ne m’appartient pas.
° Niveau émotionnel : j’accueille sans bloquer déception, peur, etc, en me sentant enracinée en Christ, protégée dans le Tout puissant : Psaume 91
° Niveau énergétique : la source est en moi. Conscience de la circulation de l’énergie ; exercices naturels pour la faire circuler.
Tout en acceptant la fatigue dans un repos de ressourcement, sans chercher à me doper : café, vitamine C… sauf quand je dois faire face à des obligations.
° Niveau spirituel : joie dans gratuité, liberté, dans le ressenti d’être moi-même. Ne pas devoir selon ce que l’autre attend.
Joie de connaître Dieu qui crée
partage, qui il est
répare
se préoccupe de moi
me pardonne…
Je suis enfant de Dieu (Psaume 131).
Dieu n’exige pas de moi que je l’adore.
Il est heureux que j’accueille sa vie et moi aussi
Alors que les fanatismes font rage dans le monde, à Charleston, Barack Obama a su exprimer la puissance de la solidarité et de l’amour.
« Si Barack Obama avait pu résumer les évènements tragiques de Charleston, il n’aurait sans doute utiliser qu’un terme : grâce. C’est sur la notion de grâce qu’il a entonné, à la surprise générale le chant « Amazing grace » qui accompagna de nombreuses actions du mouvement civique », commente Stéphane Brossard, dans « Le Temps ». Et il poursuit : « Barack Obama a parlé avec le cœur, une sincérité et une passion qui ont fait de ce discours un moment de rassemblement national , un moment permettant un début de guérison et offrant surtout une chance de voir les relations interraciales aux Etats-Unis sous un autre jour ».
Vivre et espérer, c’est un blog qui se fonde sur un certain état d’esprit tel qu’il a été exprimé au point de départ en septembre 2011 dans un manifeste exprimant les intentions de cette initiative (1). Nous en rappelons quelques extraits.
« Vivre et espérer, c’est une vie en mouvement. Nous en ressentons les bienfaits. Lorsque la confiance est là, le courant passe. Parce qu’il y a un horizon, les impasses ne sont pas définitives. Le flux de la vie passe sans appréhension. La créativité s’exprime en terme de projet. Dans l’espérance, on ne regarde pas en arrière, mais en avant. Les impasses ne sont pas définitives. Il y a toujours un recommencement…..
Si, dans le passé, pour certains, la religion a pu apparaître comme une source d’enfermement et de peur, nous sommes là en présence d’une perversion du message divin. La spiritualité a pu être définie comme « une conscience relationnelle ». Notre vie dépend de la qualité des relations dans laquelle elle s’inscrit. Nous partageons ici notre conviction que selon une foi chrétienne bien entendue, Dieu est lui-même un Dieu de bonté, un Dieu relationnel, communion d’amour entre les personnes divines, qui vient à notre rencontre. Ce Dieu créateur et sauveur est puissance de vie…..
Ce blog veut donc être un espace pour tous ceux qui désirent y partager une tonalité positive. Cette tonalité positive a une influence bénéfique sur nos comportements personnels ou collectifs. Elle peut prendre des formes diverses : observations, narrations, poèmes, études, enquêtes, interviews, expressions artistiques…..
Ensemble, vivre et espérer. Il y a dans cette expression une intensité de vie. L’Esprit nous conduira…. Ce blog appelle à un partage convivial et à la participation. C’est un lieu de rencontre ».
En quelques années et sans qu’il y ait de soutien affiché par des médias plus puissants, l’audience de ce blog a grandi dans la discrétion. Nous voulons partager cette bonne nouvelle avec tous ceux qui fréquentent ce blog parce que c’est une incitation à prendre conscience de ce que nous sommes ensemble et ainsi d’entrer dans une dynamique plus participative et plus interactive. Voici donc quelques données sur la fréquentation du blog à partir de « Google analytics ».
En croissance
Tout d’abord, jusqu’ici, d’année en année, il y a bien une croissance de l’audience, lente, mais réelle.
Sur 30 jours au printemps 2013 (29 mars-28 avril), on compte 592 sessions et 489 utilisateurs avec 944 pages lues.
Sur 30 jours du printemps 2014 (2 avril-2 mai), on compte 833 sessions et 724 utilisateurs avec 1477 pages vues.
Sur 30 jours au printemps 2015 (20 mai-19 juin), on compte 1135 sessions et 1011 utilisateurs avec 1595 pages vues.
En deux ans, il y a donc eu une évolution progressive vers un doublement des utilisateurs. Quelques sondages complémentaires marquent des oscillations, mais la tendance est partagée.
Un lieu commun
Beaucoup de visites sont éphémères, une reprise de contact sans lendemain. Par contre, à partir du pourcentage de « returning visitors » qui sont déjà venus sur le blog et qui y reviennent, on peut supposer qu’il y a là un groupe de personnes qui entretiennent une relation avec le blog. Au printemps de 2015, le pourcentage est de 13,7%. A partir de là, on peut émettre l’hypothèse qu’il existe une centaine d’amis qui connaissent le blog et y reviennent de temps en temps après l’avoir découvert, soit par d’autres amis, soit directement par des moteurs de recherche qui indexent les articles. Le blog est bien référencé sur Google recherche avancée.
Diversification géographique.
Les données issues de Google analytics nous permettent également de connaître la répartition géographique des visiteurs.
Ainsi, au printemps 2015 (20 mai-19 juin), les sessions se répartissent ainsi en fonction des pays :
Et s’y ajoutent la Tunisie (14), l’Allemagne (13), l’Algérie (11), la Grande-Bretagne (10), la Cote d’Ivoire (9)..….
On constate que les sessions ayant la France pour origine ne représentent que la moitié de l’ensemble (50,5%) et qu’un pourcentage important des sessions provient de pays francophones autres que la France. On constate par ailleurs que le pourcentage des visites ayant la France pour origine était beaucoup plus élevé dans les débuts du blog. Au printemps 2013, ce pourcentage s’élève à 72,5%, près des ¾ par rapport à la moitié en 2015. C’est une constatation intéressante, car cela signifie que, petit à petit, l’audience se diversifie et s’étend au delà des limites initiales. On apprécie l’osmose de la diffusion comme une vertu d’internet. La graine pousse naturellement.
En partageant ces données, nous permettons à chacun d’accéder à une conscience partagée de l’œuvre en cours . Chers amis, ensemble nous pouvons développer une dynamique plus participative. Dès le départ, c’est bien l’intention du blog : « Ce blog appelle à un partage convivial et à la participation. C’est un lieu de rencontre ».
Lorsqu’on a vécu enfant dans un environnement contraint, il peut nous arriver d’intérioriser ultérieurement ces contraintes. La norme reçue se poursuit dans un idéal volontariste. Les conflits engendrés par des impositions excessives, s’ils sont eux-mêmes brimés, peuvent aussi se retourner en auto-agressivité. Et celle-ci engendre une recherche de modèle pour éviter les tensions intérieures et échapper à la culpabilisation. Ainsi, pour certains d’entre nous, nous avons, plus ou moins, des difficultés à nous reconnaître et à nous accepter tel que nous sommes. Si le contexte religieux suscite une culpabilisation, il en résulte un véritable enfermement. Cependant, la psychologie peut nous aider à percevoir l’étendue de nos blocages. Et, par exemple, la non acceptation de soi, peut se traduire dans la méconnaissance du corps. Elle peut aussi engendrer une peur de nos vulnérabilités comme de tout ce qui échappe à notre contrôle puisqu’il y quelque chose en nous qui nous inquiète.
Cette attitude ne facilite pas non plus une relation ouverte et détendue avec les autres. On manque de liberté. Mais, c’est aussi par la relation que la délivrance peut venir. Bien souvent, on voit des êtres se transformer parce qu’ils se sentent aimés. Ils découvrent le bonheur. Ils abandonnent leurs protections et leurs défenses. Quelle image avons-nous de Dieu ? L’enseignement de Jésus manifeste l’amour que Dieu a pour nous. Et cet amour est opérant. C’est ce que Luc-Olivier Bosset nous fait admirablement découvrir dans cettevidéo : « Une vulnérabilité enveloppée d’amour » (1). En lavant les pieds de ses disciples, quelques heures avant son arrestation et sa passion, Jésus manifeste un amour pour ces hommes tels qu’ils sont, et pour nous aussi… Cette méditation touche le cœur et peut se réécouter à plusieurs reprises. En accompagnement, nous proposons ces quelques notes issues de l’exposé. « Le dernier mot sur la vulnérabilité est donné par l’amour de Jésus qui lave tout, qui soigne tout, qui guérit tout ».
J H
Le lavement des pieds : un geste d’une profonde douceur.
« Il fut un temps où lorsqu’on découvrait qu’un enfant était gaucher, au lieu de lui permettre d’être ce qu’il était, on le forçait à entrer dans un moule, même si cela n’était pas dans sa nature. Il fallait que cet enfant apprenne à écrire avec la main droite, car c’était la normalité.
Dans l’Evangile, à un moment donné (Jean 13), on nous raconte que Jésus lave les pieds de ses disciples. Quand il accomplit ce geste, Jésus sait pertinemment que ses disciples ne sont pas des superhéros. Dans les heures qui vont suivre, quand la tension avec les autorités politiques et religieuses va être à son comble, Jésus sait très bien que ses disciples vont se sentir vulnérables, qu’ils vont l’abandonner. C’est pourquoi, sentant toute cette fragilité, le Christ aurait pu profiter des dernières heures qu’il passait avec eux pour les faire entrer, ces gens un peu gauches, pour les faire entrer dans le moule du superdisciple parfait, invulnérable, solide et vaillant.
Or, au lieu de cela, il accomplit un geste d’une profonde douceur. Il leur lave les pieds. Il prend le temps de les toucher à un endroit de leur corps qui est exposé, qui est vulnérable, le pied qui est souvent sali, blessé, meurtri par les cailloux de la route. Ce faisant, c’est comme si Jésus leur disait : Et bien, cette vulnérabilité qui te traverse, ne passe pas ton temps à vouloir la nier, la bannir, l’arracher comme si c’était une mauvaise herbe, mais apprend plutôt à l’aimer, à l’envelopper d’amour. Ne te rêve pas comme une personnalité sans talon d’Achille, comme un super héros, mais avance plutôt dans l’existence en vivant tout ce que tu es, même ces parties vulnérables. Ces parties vulnérables peut-être te font souffrir, car elles sont exposées, mais, en même temps, ce sont des points de contact qui te mettent en relation avec le monde qui t’entoure. Regarde, au travers de tes failles, parfois la vie peut te rejoindre, te nourrir et te porter.
Alors, accepte ta vulnérabilité, en sachant que parfois, au travers d’elle, jaillit mon amour. Car le dernier mot sur ta vulnérabilité ce ne sera pas la condamnation, la moquerie ou l’humiliation des autres, mais ce dernier mot sur ta vulnérabilité sera donné par mon amour qui lave tout, qui soigne tout, qui guérit tout. Vois, si je me suis mis à genoux devant toi, dit Jésus, c’est pour que tu puisses te relever et que tu puisses, chaque jour, choisir la vie.
J’ai découvert la technique Alexander (du nom de son auteur) par hasard en visitant un forum santé dans un cadre professionnel. Il y avait là différents ateliers dont celui de la technique Alexander que j’ai observé de loin sans y prêter vraiment d’attention. Je suis finalement passée près de la table où étaient déposées les plaquettes ; et là, mon regard a été attiré par les propositions suivantes :
– Se mouvoir avec aisance,
– Etre dynamique sans tensions superflues
– Retrouver un dos en bonne santé.
Comme je souffrais de lombalgies récurrentes depuis quelques temps et désireuse de m’en défaire, j’ai pris la plaquette.
J’ai attendu quelques mois avant de me lancer dans cette aventure et de prendre contact avec le professeur. Parce qu’il ne s’agit pas d’une thérapie, même si les effets physiques et psychologiques sont là, mais d’un enseignement… J’ai donc repris le chemin de l’apprentissage ou plutôt celui du « désapprentissage », mais cela je ne le savais pas en commençant !
J’ai été « bluffée » dès la première leçon : des exercices apparemment simples (se lever, s’asseoir, marcher…) qui m’ont fait prendre conscience de certaines de mes tensions génératrices de blocages et de douleurs. J’ai découvert que je ne savais pas me poser sur un support (chaise ou lit …).
Cette prise de conscience en a déclenché d’autres et m’ont conduites dans une nouvelle dimension : celle d’une certaine réconciliation entre mon corps et mon être intérieur. Je suis entrée dans une relation plus attentive et plus respectueuse avec mon corps, en découvrant par l’expérience, qu’au lieu d’être un obstacle ou un objet à maîtriser, il était un allié, un ami, et finalement que mon corps c’est moi aussi, pour cette vie ici et maintenant.
Et plus surprenant, cette nouvelle acceptation (même débutante) m’amène à une plus grande ouverture à autrui et à la Présence divine, avec une confiance en développement.
Aujourd’hui encore, je poursuis les leçons, désireuse d’approfondir ces premières découvertes.
Nadine
Expérience positive
C’est par Nadine que j’ai entendu parler de la méthode Alexander. Grâce au passage d’une formatrice, empreinte d’empathie et de sens relationnel, j’ai pu commencer à découvrir les bienfaits de cette méthode. A travers quelques exercices, je me suis rendu compte combien certaines parties de mon corps échappaient à ma conscience. Mon mental était tourné sur lui-même. J’ai appris à être davantage présent à moi-même vers une plus grande unité corps et esprit en lien avec l’environnement . C’est un appel à une transformation profonde de notre être. Lorsqu’on vient de loin en ce domaine, tout un chemin à parcourir !