Dieu suscite la communion

Si l’être intime de Dieu est la communion d’amour qui se manifeste dans le Dieu trinitaire, l’Esprit Saint porte et suscite cette communion. Dans notre regard sur l’univers, nous percevons aujourd’hui l’importance primordiale des relations. Tout se tient. « Rien dans le monde n’existe, ne vit et ne se meut par soi. Tout existe, vit et se meut dans l’autre, l’un dans l’autre, l’un avec l’autre, l’un pour l’autre » (p.25). L’Esprit divin est présent dans cette réalité. « En Dieu, nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 1.28). L’Esprit Saint suscite « une communauté de la création dans laquelle toutes les créatures communiquent chacune à sa manière entre elles et avec Dieu » (p.24). A l’encontre de toutes les forces contraires, le projet de Dieu est l’harmonie entre les êtres : « L’essence de la création dans l’Esprit est par conséquent la « collaboration » et les structures manifestent la présence de l’Esprit, dans la mesure où elles font connaître l’ « accord général » (p.25). Nous voyons là un principe qui éclaire notre regard, induit notre discernement et motive notre action. « Etre vivant signifie exister en relation avec les autres. Vivre, c’est la communication dans la communion… » (p.15).

 

Cette vision nous apporte un principe de discernement :  « les structures manifestent la présence de l’Esprit, dans la mesure où elles font connaître l’ « accord général » et une orientation pour notre vie : « Etre vivant signifie exister en relation avec les autres. Vivre, c’est la communication dans la communion ». Partageons concrètement cette pensée

 

 

JH

 

Source

 

Moltmann (Jürgen). Dieu dans la création. Traité écologique de la création. Cerf, 1988 ( renvoi des citations aux pagination)

Voir : « Dieu dans la création » : www.lespritquidonnelavie.com

Ensemble. En chemin.

Lorsque nous nous approchons les uns des autres dans l’amitié et le respect, nous participons à un courant de vie, nous nous sentons heureux. C’est un bonheur qui nous élève et nous invite à regarder en avant.

Nous connaissons plus ou moins la personne de Jésus. Parfois notre connaissance est uniquement par oui-dire et exposée à des préjugés. Mais souvent, nous sommes déjà entrés d’une façon ou d’une autre en relation avec lui. Et nous pouvons déjà entendre avec notre cœur ce qui a été dit de lui en ces termes : « Vous savez comment Dieu a répandu la puissance du Saint Esprit sur Jésus de Nazareth. Vous savez aussi comment Jésus a parcouru le pays en faisant le bien, en guérissant tous ceux qui étaient sous le pouvoir du mal. Car Dieu était avec lui… Ils l’ont fait mourir sur une croix. Mais Dieu l’a ressuscité… Nous avons mangé et bu avec lui après que Dieu l’ait ramené à la vie. Il nous a demandé d’annoncer cette bonne nouvelle… (D’après Actes 10.38-42). Si ces paroles ne sont jamais parvenues jusqu’à nous, nous savons que le message de Jésus, c’est l’amour. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » (Jean 5.13). Nous pouvons bien ressentir qu’une parole divine s’exprime ainsi.

Jésus a dit également : « Là où deux ou trois se rencontrent en mon nom, je suis au milieu d’eux (Mat 18 :20). Dans toute rencontre en amitié, il y a une puissance de vie.

Les chrétiens se rencontrent au nom de Jésus dans des églises, mais aussi aujourd’hui dans des formes de plus en plus variées. Certains ressentent parfois un manque d’authenticité et de créativité dans les célébrations et les rites traditionnels parce que la culture d’aujourd’hui est bien différente de celle d’hier. L’évangile nous dit que ce n’est pas la forme qui est importante, mais le cœur : le désir de se rencontrer en vérité dans l’esprit de Jésus. Et cette rencontre est puissance de vie puisqu’elle porte une réponse de Dieu. Il nous est dit que, dans ce contexte, notre Père céleste répond à la prière.

Nous rencontrer deux  ou trois dans l’esprit de Jésus : cela peut prendre des formes très différentes : la rencontre dans un petit groupe, mais aussi une relation d’amitié. Cela peut également être plus ou moins explicite. On peut se le dire immédiatement ou le ressentir ensemble progressivement.

Autrefois l’Eglise a parfois pu être perçue comme exclusive, totalitaire et même porteuse de peur et de mort spirituelle. Nous avons conscience aujourd’hui de ces déviations. Mais la « bonne » Eglise a été et est toujours une communauté où l’on découvre progressivement le message de vie que Dieu, communion d’amour, désire nous transmettre. Cette Eglise prend aujourd’hui des formes bien différentes selon les mentalités. Ce qui est important pour découvrir la puissance de vie divine, c’est de pouvoir partager, et comme on dit aujourd’hui, faire église (1). Se rencontrer à quelques-uns dans l’esprit de Jésus ressuscité, c’est, par rapport au passé, faire église autrement. Aujourd’hui, l’Esprit de Dieu se manifeste dans les aspirations humaines. Il suscite questionnements et découvertes jusqu’à un acquiescement à la vie divine dans une adhésion vivante à Jésus ressuscité, à Dieu, communion d’amour.

Ce processus se manifeste et s’exprime à travers tous ces partages où deux ou trois se rencontrent. C’est une grande tapisserie où les fils s’entrecroisent. C’est une grande prairie parsemée de fleurs aux multiples coloris. Cette réalité grandira si nous la partageons. Alors exprimons-nous sur ce site simplement en disant quelques mots de ce que nous vivons dans ces rencontres, là où deux ou trois, quelques uns, davantage parfois cheminent et font équipe dans l’Esprit, en chemin avec Jésus, Christ ressuscité. Et, ensemble partageons nos expériences dans un réseau où  cette vie pourra ainsi grandir et se répandre.

 JH

(1)         Ce désir de faire église autrement s’exprime notamment dans le courant de l’Eglise émergente . Pour en savoir plus, la rubrique : recherche et innovation du site de Témoins : www.temoins.com

 

 

Dieu Ă  travers le Web

Par sa configuration même, le cyberespace induit de nouveaux comportements. Tout espace a une forme et il invite à des réponses spécifiques.. Chercheuse à Edimbourg, Lavinia Byrne ouvre pour nous un horizon particulièrement stimulant : « Maître, où demeures-tu ? » ont demandé deux disciples à Jésus (Jean 1.38). Dieu suscite et guide notre quête dans le  nouvel espace qui s’offre à nous.

Dans le passé, dans des catégories mentales marquées par les connaissances de l’époque et progressivement remises en question par le développement de la science, on pouvait se demander où Dieu résidait, s’interroge Lavinia Byrne. Aujourd’hui, l’inadaptation des vieux modèles ne porte plus à conséquence, car une nouvelle dimension apparaît. A côté du monde matériel, un univers parallèle se développe en offrant un nouvel imaginaire. « La réalité virtuelle nous fournit une puissante métaphore dans laquelle le monde digital est associée à la réalité spirituelle ».

C’est une réalité où prévaut l’interrelation, l’interconnection.  Dieu n’est pas éloigné et distant. Il est présent. Il y a maintenant un espace où nous pouvons aller à la recherche de Dieu. « Le web nous offre une métaphore nouvelle pour comprendre Dieu en train de prendre soin de notre monde et de le tenir en existence dans un tissu de communication » (1). L’Esprit de Dieu s’exprime à travers des hommes. Nous pouvons aller à sa rencontre sur le web. Partageons nos expériences.

JH

(1)         Conférence de Lavinia Byrne dans le cadre d’un projet : « media et théologie » à Edimbourg. Voir sur le site de Témoins : www.temoins.com:  Les chrétiens et internet: une nouvelle dimension

Sillage de vie

Commentaires et témoignages autour du livre : « Sa présence dans ma vie ».

 

Voici maintenant un an qu’est paru le livre : « Sa présence dans ma vie ». Au long de sa vie terrestre, Odile a été en dialogue avec un  grand nombre de personnes qui ont témoigné des bienfaits que cette relation a engendrés . Aujourd’hui, à travers ce livre, cette conversation se poursuit. Voici quelques échos de cette conversation. C’est un sillage de vie.

 

 

Elizabeth. Cadre. Institution sociale

 

J’ai lu ce livre à plusieurs reprises et je reprends des passages régulièrement.

Ce livre est fascinant et admirablement bien Ă©crit.

Les remarques sont profondes et pleines d’éternité.

On sent qu’Odile a vraiment vécu les différents passages, car c’est exprimé avec simplicité et vérité.

J’y trouve tous les jours des encouragements. Cet ouvrage est pour moi une exhortation quotidienne.

 

 

Lucie. Une cousine. Renouveau charismatique

 

Ce livre est une vraie découverte pour moi.

Pour nous, pour moi, Odile était une femme forte, paisible, très solide, très rassurante et profondément heureuse.

Elle l’était vraiment devenue puisqu’elle écrit à 70 ans : je vis une profonde joie de reconnaissance de devenir de plus en plus moi-même.

Cependant, et c’est tout l’intérêt du livre, on peut voir tout son cheminement malgré les difficultés de départ : les épreuves, son cheminement spirituel et le sommet auquel elle est arrivée à la fin de sa vie.

C’est un très beau témoignage. Je pense qu’il aidera beaucoup de personnes à avancer dans la confiance en Dieu. C’est parce qu’elle a souffert qu’elle a pu aider les autres à son tour.

Cet ouvrage est présenté d’une façon si accessible que dès le premier soir, j’avais lu une grande partie du livre. Je l’ai repris ensuite au goutte à goutte pour mieux en profiter. On aimerait à chaque page souligner un passage qui nous touche particulièrement.

 

 

Françoise. Retraitée. Culture philosophique

 

C’est avec beaucoup d’empathie, d’admiration et de reconnaissance que j’ai lu ce témoignage.

Ce qui me frappe, c’est l’intelligence de l’écriture ciselée par sa vie,  ciselée par sa foi et comme tissées ensemble.

J’espère que maintes personnes pourront lire ce témoignage (qui pourrait susciter un groupe de lecteurs/lectrices ?).

 

 

Anne. Professeur. Expérience charismatique

 

Ayant eu le privilège de voir Odile juste avant son voyage vers le Père, moment où la vérité profonde de l’être se fait dense, je trouve que les pages que j’ai déjà lues, donnent à ce moment un sceau d’éternité.

Pour moi, la parole prophétique qu’elle a prononcée en ma présence, se déroule sous mes yeux : « Le Seigneur continue son œuvre » à travers elle en nous la laissant proche de nous, sur notre table de chevet. Quel cadeau !

 

 

Michèle. Animatrice. Epouse d’un pasteur.

 

J’ai dévoré le livre d’Odile. Il me semblait l’entendre parler comme elle le faisait si bien.

J’ai beaucoup apprécié ce recueil. J’ai déjà prêté le livre à une amie et je pense que je vais en commander quelques uns pour les diffuser autour de moi.

Je rends grâce à Dieu pour tout ce qu’il a fait pour Odile et pour les répercussions sur tous ceux qu’Odile a pu approcher, entourer de ses conseils et de son affection si tendre et si ferme à la fois.

 

 

Paul. Un ami médecin.

 

J’ai beaucoup apprécié la présentation de la vie et de la pensée d’Odile.

Oui, Odile a été une vraie témoin de l’amour de Dieu.

A aucun moment de sa maladie qui a été un très long chemin, je ne l’ai jamais sentie en révolte.

Elle puisait la Vie directement dans la Vie Ă©ternelle.

Elle reste pour moi un être qui a su vivre sa foi en pleine lumière.

 

 

Véronique. Une amie d’une famille amie. Musicienne.

 

Merci d’avoir ouvert la malle aux trésors !

A la lecture de ces textes, j’ai été profondément touchée. Ils sont pour moi un enseignement précieux. Ils m’éclairent vraiment sur mon chemin.

Beaucoup sont des témoignages magnifiques qu’Odile nous laisse comme des cadeaux de vie. Ils sont basés sur du concret, sur des faits de vie toujours à la lumière de la Parole de Dieu et débouchent sur une vraie réflexion qui ne cesse de m’interpeller, car je les lis, je les relis tranquillement.

La plupart  se lisent facilement, parlant à la fois au cœur et à l’esprit.
Je pense que beaucoup de gens pourront être touchés à travers ces écrits.

 

 

Chacun de ces échos nous dit quelque chose de ce que livre apporte, évoque, suscite. Nous y voyons l’œuvre de l’Esprit, un Souffle de Vie.

 

Source : Ces quelques textes font partie d’un ensemble de témoignages recueillis après le départ d’Odile et la publication du livre .  Le livre d’Odile a été présenté par Françoise Rontard sur le site de Témoins : http://www.temoins.com/evenements-et-actualites/sa-presence-dans-ma-vie.html. Des commentaires sur le livre y ont été ajoutés par la suite, parmi lesquels nous avons extraits ceux qui sont présentés ici.


Aujourd’hui, nous sommes tous frères à Bamako !

La rencontre de Habib Koité et Eric Bibb dans l’album : « Brothers in Bamako ».

Bamako : une ville africaine qui, peut être, passait inaperçue. La voici aujourd’hui, en ce début de l’année 2013, au centre de l’actualité. L’attention du monde se porte sur le Mali.

Certes, depuis un an, des groupes islamistes avaient conquis une partie du pays. Le fanatisme religieux se répandait en exactions et imposait sa loi. En regard, on voit maintenant le prix de la dignité humaine, du respect de l’homme, de la liberté, de la tolérance. On saisit la valeur concrète de ce qui, dans certains contextes, peut apparaître comme des banalités, voire de grands mots. Les populations de Gao et de Tombouctou, qui ont accueilli dans la liesse les armées françaises et maliennes, ont témoigné, par leur enthousiasme, de l’importance existentielle de ces valeurs. Pour des français, cet événement évoque la mémoire de la libération vécue en 1944.

Mais, on le sait, les batailles se gagnent dans  les esprits et dans les cœurs. Comment une qualité de vie peut-elle s’exprimer, attirer, mobiliser ? Le Mali est un pays où les artistes sont nombreux et actifs. Quelques mois avant le paroxysme de la crise politique et militaire au Mali, un événement était intervenu dans le registre de la culture. C’était la production commune d’un CD par deux chanteurs- musiciens, l’un Malien, l’autre Afro-Américain. Habib Koité et Eric Bibb ont donné à cette expression, une portée symbolique en l’intitulant : « Brothers in Bamako » (1). « Frères à Bamako », ils témoignent ensemble de l’amitié, de la fraternité, de la beauté. A travers ces deux itinéraires, des courants culturels  convergent et portent du sens.  On trouvera sur internet toute l’information souhaitable concernant les chemins parcourus par Habib Koité et Eric Bibb (2). L’un et l’autre s’enracinent dans un  riche héritage culturel. L’un et l’autre ont parcouru et parcourent aujourd’hui le monde. Ainsi, « Brothers in Bamako » témoigne à la fois d’une rencontre authentique, d’une harmonie entre deux courants musicaux, mais aussi d’un véritable universalisme. Nous recevons cet universalisme comme une victoire sur le clinquant et la superficialité d’une société tournée vers le paraître et sur la barbarie engendrée par le fanatisme religieux.

 

Ainsi pouvons nous lire le descriptif de cet album : « J’ai  regardé mes parents et cela a déteint sur moi ». C’est ainsi qu’Habib Koité trace les origines de son métier mais aussi de son talent de griot du XXè siècle. Eric Bibb peut en dire autant, lui qui, non content d’avoir un père chanteur, est le filleul de Paul Robeson. Habib est héritier d’un  savoir ancestral utilisé au profit d’une chanson qui le place parmi les voix les plus influentes de l’Afrique contemporaine. Eric s’est imposé dans la nouvelle génération des bluesmen sans pour autant renier les héritages du folk song et du gospel. Quoi de plus naturel alors pour ce Malien et cet Afro-Américain que de faire rimer leurs guitares et leurs voix pour partir dans un blues trans-Atlantique ? Deux chanteurs populaire, deux chanteurs enracinés dans une tradition ancienne et ce qu’elle transmet : un  savoir-faire, un répertoire exemplaire, une manière d’utiliser la chanson pour jouer un rôle citoyen. Les deux ont acquis, humblement, le sens d’une chanson qui peut imprégner la société ».

Dans ce descriptif, Etienne Bours nous raconte également comment Habib et Eric se sont rencontré voici une dizaine d’années. ils ont sympathisé. Il sont restés en relation . L’amitié était là. Peu à peu, se revoir devint d’abord un  rêve, puis un projet. Et récemment, les deux chanteurs  se sont rencontrés. « Ils se sont assis, face à face, guitares en main pour aborder le répertoire possible ». Ensemble, ils ont produit cet album. « C’est sans directive précise que s’élabore alors le répertoire commun. Les langues se délient au rythme des guitares et c’est avec un naturel évident que le chemin se trace..  Habib regarde et chante l’Afrique, mais un Afrique affectée,  transformée peut-être par le reste du monde. Eric est sensible à cette démarche dans laquelle il se retrouve ».  Sensible aux aspirations sociales, il reprend une chanson de Bob Dylan des années 60 : « Blowin’ in the wind ». « Cette chanson mérite d’être chantée par un  Africain et un Afro-Américain qu’aucun vent ne sépare ». « Tous deux regardent l’être humain  dans un miroir : l’homme qui a l’habitude de se servir en premier en se moquant des conséquences, mais aussi l’homme inquiet qui a besoin de temps, de lumière,de foi, de solidarité, de respect. Puis les guitares partent ici ou là dans des évocations poétique et très personnelles d’airs anciens et immortels »

Eric Bibb et Habib Koité nous prouvent, avec beaucoup de talent, que la chanson  la plus simple est souvent la plus efficace et que chanter comme ils le font est une nécessité universelle. Nous avons besoin de ce type de rencontre par delà les frontières, les modes, les dictats économiques » conclut Etienne Bours. « Parce que cette chanson est vivante, franche et profondément humaine »

En naviguant dans l’univers des médias, sans être expert dans le champ musical, on apprend et on fait des découvertes. Et ainsi, de fil en aiguille, nous avons rencontré cet album avant que l’actualité mette le Mali sur le devant de la scène.. Dans la conjoncture récente, cet album a pris toute sa dimension : non seulement un événement artistique dans « la retrouvaille de deux « songwriters » aux univers complémentaires : le blues de Memphis et le folk mandingue de Bamako, mais aussi un  événement spirituel : une affirmation conjuguée du Bien  et du Beau, l’expression d’une amitié et d’une harmonie, le plaisir joyeux d’être ensemble, un message de fraternité. Aujourd’hui, rétrospectivement, dans la foulée de la libération de Gao et de Tombouctou, nous pouvons voir aussi dans cet événement, une portée politique. Un moment dans l’histoire, un président américain, face à une menace d’invasion, avait proclamé sa solidarité avec les habitants de Berlin en proclamant : « Nous sommes tous des berlinois ».  Nous savons bien que chaque situation est complexe. Les divisions et les fragilités qui existent à l’intérieur du Mali sont connues. Mais, selon le fil conducteur que nous venons de suivre, dans la reconnaissance des grandes valeurs africaines que sont l’hospitalité et la solidarité et dans la conscience de ce qui nous élève et nous unit face à la barbarie, nous pouvons dire, nous voulons dire, comme une affirmation universaliste : « Nous sommes tous frères à Bamako ! ».

 

J H

(1)            Brothers in Bamako.  Habib Koitè. Eric Bibb. Dixiefrog.  Ecouter l’album en entier :

http://www.deezer.com/fr/album/5973303

Présentation de Eric Bibb et Habib Koité sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eric_Bibb  http://fr.wikipedia.org/wiki/Habib_Koité